🐃 Assurance Constructeur Non RĂ©alisateur Et Dommage Ouvrage

DUNEest une agence de souscription indĂ©pendante qui combine l’expertise de professionnels de l’assurance et la technologie. DÉCOUVRIR. NOS PRODUITS . DUNE conçoit pour ses courtiers partenaires des solutions d’assurance simples d’accĂšs, lisibles et au meilleur coĂ»t. Dommages Ouvrage Construction Neuve. Maisons individuelles Bureaux, commerces Promotions AssuranceDommage Ouvrage Cette assurance CNR obligatoire concerne toute personne qui aprĂšs l’achĂšvement des travaux vend un bien immobilier qu’elle a rĂ©alisĂ©e elle-mĂȘme en tant que constructeur ou bien ayant fait construire par une entreprise de BTP ou bien encore qui est intervenue en tant que mandataire du maĂźtre de l’ouvrage. Votrecourtier spĂ©cialiste de l'assurance construction dans le 84, le 30, le 13 et le 34. Professionnels ou acteurs de la construction, les risques auxquels vous ĂȘtes confrontĂ©s sont complexes et demandent une forte expertise technique. Notre savoir faire historique dans l'assurance construction, nous permet de vous proposer des solutions Cesdommages pris en charge sont non seulement ceux qui rĂ©sultent d'un vice constructif mais aussi ceux qui procĂšdent d'une non-conformitĂ© Ă  une stipulation contractuelle Ă  la condition qu'ils aient entraĂźnĂ© un dommage compromettant la soliditĂ© de l'ouvrage ou le rendant impropre Ă  sa destination (1 Ăšre Chambre civile, 21 mai 1990, Compagnie d'assurance Abeille DommageOuvrage. ST Assurances est partenaire des compagnies et courtiers grossistes de premier plan, spĂ©cialistes des Assurances de la Construction. ST Assurances propose une gamme complĂšte de couvertures en Dommages, ResponsabilitĂ©s et Garanties FinanciĂšres, que vous soyez particulier, SCI, promoteur immobilier,,: Assurances Dommages Lagarantie constructeur non rĂ©alisateur est une garantie complĂ©mentaire Ă  l’assurance dommages ouvrage. Elle a pour objet de garantir la responsabilitĂ© dĂ©cennale des constructeurs non-rĂ©alisateurs d’opĂ©rations de construction telles que dĂ©finies par l’ordonnance n°2005-658 du 8 Juin 2005. Obligations/ ResponsabilitĂ©s DommageOuvrage (DO): Une couverture complĂšte, en dehors de toute recherche de responsabilitĂ©, du paiement des travaux de rĂ©paration des dommages de nature dĂ©cennale subis par l’ouvrage.; Constructeurs Non RĂ©alisateurs (CNR): La couverture en responsabilitĂ© civile dĂ©cennale du maĂźtre d’ouvrage en sa qualitĂ© de vendeur aprĂšs achĂšvement ou maĂźtre Assuranceconstruction obligatoire : la dommages ouvrage et la responsabilitĂ© civile de constructeur non rĂ©alisateur ICP courtage vous propose l'Assurance construction obligatoire selon deux modalitĂ©s : la dommages ouvrage, et la responsabilitĂ© civile de constructeur non rĂ©alisateur.L'assurance construction a Ă©tĂ© instituĂ©e en janvier 1978 par la loi dite "loi Spi Lassurance Dommage Ouvrage est obligatoire, depuis la loi SPINETTA, pour toute construction, extension ou rĂ©novation lourde. ARCOS’DO vous permet de souscrire cette assurance simplement, en ligne, de maniĂšre dĂ©matĂ©rialisĂ©e, avec signature Ă©lectronique. Notre Ă©quipe vous assiste Ă  chaque Ă©tape pour un gain de temps et une parfaite Parailleurs d’autres risques sont inhĂ©rents Ă  l’acte de construire: responsabilitĂ© civile du maĂźtre d’ouvrage et des locateurs d’ouvrage; garantie des dommages matĂ©riels en cours de travaux dite TRC, responsabilitĂ© en tant que Dommagesouvrage votre devis assurance dommage ouvrage au juste prix demandez votre devis gratuit pour une assurance dommages ouvrage vous ĂȘtes constructeur non rĂ©alisateur lorsque vous vendez dans les 90 jours. Le maĂźtre de l’ouvrage elle est dĂ©safleurante elle dĂ©passe donc coupante et Ă  ce titre potentiellement dangereuse. Lesprofessionnels faisant rĂ©aliser des travaux de construction ont l’obligation de souscrire un contrat d’assurance dommages ouvrage. Rasse Assurance est Ă  votre disposition pour faire le point sur votre situation et vous informer sur le prix d’une assurance dommage ouvrage. Devis Dommage Ouvrage en 2 min. Cetteassurance vient complĂ©ter l’assurance dommages ouvrage. Elle a pour but de garantir le constructeur non-rĂ©alisateur de son obligation d’assurance dĂ©cennale conformĂ©ment Ă  la loi n° 78.12 du 4 janvier 1978, connue sous le nom de loi Spinetta. LeJuge des rĂ©fĂ©rĂ©s n’a pas eu Ă  se prononcer sur l’application de l’assurance dommages-ouvrage car le constructeur Ă©tait assurĂ© en qualitĂ© de constructeur non rĂ©alisateur, soit au titre de la garantie dĂ©cennale. ASCassurance vous propose, une offre packagĂ©e complĂšte : Dommages ouvrage. RC dĂ©cennale du constructeur au non rĂ©alisateur (CNR) tous risques chantier (TRC) avec la responsabilitĂ© civile du maĂźtre d’ouvrage (RCMO) Cette offre simple Ă  souscrire, est tarifĂ©e par tranche de travaux, forfaitaire jusqu’à 100 000€ et par un taux fixe KMukp. En d'autres termes, le Constructeur Non RĂ©alisateur CNR dĂ©signe la personne qui ne construit pas lui mĂȘme, mais fait construire des ouvrages pour lui mĂȘme ou pour d’autres maĂźtre d'ouvrage. Cette personne n'a pas participĂ© Ă  la rĂ©alisation de l’ouvrage. Elle n'a fait pas de travaux elle mĂȘme conception, suivi, rĂ©alisation. Il s'agit du propriĂ©taire qui vend dans les 10 ans suivant le date de rĂ©ception des travaux. Par le fait de vendre le propriĂ©taire devient constructeur. Or tout constructeur relĂšve de l'obligation d'assurance de responsabilitĂ© civil dĂ©cennale. L'assurance constructeur non rĂ©alisateur rĂ©pond Ă  cette obligation. Qui est constructeur non rĂ©alisateur ? On distingue deux catĂ©gories de constructeur non rĂ©alisateur Le constructeur non rĂ©alisateur professionnel Il s’agit de professionnels de l'immobilier qui font construire des biens ou rĂ©alise des travaux de rĂ©novation extension dans le but de les vendre. Par exemple, nous trouvons dans cette catĂ©gorie le vendeur d’un immeuble Ă  construire au sens de l’article 1646-1 du Code civil VEFA ; le vendeur d'immeuble Ă  rĂ©nover VIR le promoteur immobilier article 1831-1 du Code civil ; le marchand de biens qui revend le bĂątiment aprĂšs sa rĂ©novation ou sa restructuration dans la mesure oĂč ces opĂ©rations sont assimilables Ă  des travaux de construction. Le constructeur non rĂ©alisateur particulier Le fait de vendre le logement que vous avez construit ou fait construire depuis moins de 10 ans ou dans lequel vous avez rĂ©alisĂ© des travaux importants vous donne automatiquement la qualitĂ© de constructeur non rĂ©alisateur. A ce titre en tant que constructeur vous ĂȘtes tenu de souscrire une assurance de responsabilitĂ© dĂ©cennale appelĂ© CNR. Toutefois les particuliers propriĂ©taires immobiliers souscrivent rarement cette garantie dĂ©cennale. Cette catĂ©gorie regroupe le vendeur non professionnel, c'est-Ă -dire le particulier qui revend, dans une pĂ©riode de dix ans aprĂšs sa rĂ©ception, un ouvrage qu’il a fait construire ou rĂ©aliser des travaux importants ; le maĂźtre de l’ouvrage dĂ©lĂ©guĂ©. Que couvre la garantie CNR ? Selon les articles 1792 et 1792-2 du Code civil Tout constructeur d'un ouvrage est responsable de plein droit envers le maĂźtre ou l'acquĂ©reur de l'ouvrage, des dommages, mĂȘme rĂ©sultant d'un vice du sol, qui compromettent la soliditĂ© de l'ouvrage, ou qui, l'affectant dans un de ses Ă©lĂ©ments constitutifs ou l'un de ses Ă©lĂ©ments d'Ă©quipement, le rendent impropre Ă  sa destination. La garantie constructeur non rĂ©alisateur couvre cette responsabilitĂ© de 10 ans Ă  compter de la rĂ©ception des travaux. En somme les mĂȘmes dommages que ceux couverts l'assurance dĂ©cennale des constructeurs. les dommages qui compromettent la soliditĂ© de l’ouvrage infiltration d'eau dans les murs, dĂ©faut de charpente, fissures importantes, problĂšme de fondation etc. ; les dommages qui rendent le bien impropre Ă  sa destination isolation non conforme, problĂšme d'Ă©vacuation des eaux usĂ©es, poĂȘle Ă  granule dĂ©fectueux etc. Quelles diffĂ©rences CNR, dommage ouvrage, dĂ©cennale ? La garantie dĂ©cennale et l'assurance dommages ouvrage sont deux garanties complĂ©mentaires et obligatoires dans le cadre d'une construction. L'assurance dĂ©cennale est souscrite par les constructeurs. Le propriĂ©taire contracte une assurance dommages ouvrage pour lui mĂȘme et pour les propriĂ©taires successifs. En outre afin de couvrir sa responsabilisĂ© dĂ©cennale une garantie CNR s'il revend dans les 10 ans. Assurance constructeur non rĂ©alisateurAssurance dommages-ouvrageGarantie DĂ©cennale Qui doit obligatoirement souscrire ?Maitres d'ouvrage pro ou particuliers vendant leur bien sous 10 ansMaĂźtres d'ouvrage celui qui fait construireConstructeurs tous les intervenants au chantier A quoi ça sert ?Couvrir les dommages de nature dĂ©cennale et pouvoir se retourner contre les constructeursEtre indemnisĂ© plus rapidement sans recherche de responsabilitĂ©Couvrir les dommages de nature dĂ©cennale rĂ©paration + indemnisation DĂ©gĂąts couverts ?Garantie les dommages de nature dĂ©cennaleCouvre les dommages de nature dĂ©cennale sans recherche de responsabilitĂ©Garantie les dommages de nature dĂ©cennale des constructeurs DurĂ©e de couverture10 ans Ă  partir de la rĂ©ception des travaux10 ans Ă  partir de la rĂ©ception des travaux10 ans Ă  partir de la rĂ©ception des travaux Comment souscrire ?Option du contrat dommages ouvrageAssureurs construction ou courtier spĂ©cialisteAssureurs spĂ©cialisĂ©s ou courtier en ligne DĂ©couvrez cet article DiffĂ©rence entre dĂ©cennale et dommage ouvrage. Comment souscrire une assurance constructeur non rĂ©alisateur ? L'assurance CNR doit ĂȘtre contractĂ©e en mĂȘme temps que l'assurance dommages ouvrage. En effet il ne s'agit pas d'un contrat d'assurance construction spĂ©cifique mais d'une option complĂ©mentaire Ă  la garantie dommages ouvrage. La garantie constructeur non rĂ©alisateur prend effet Ă  compter de la rĂ©ception des travaux, elle s’éteint en mĂȘme que la garanties dĂ©cennale des autres constructeurs soit 10 ans. Quel est le prix de l'assurance constructeur non rĂ©alisateur ? Dans certains contrats selon les assureurs cette garantie RC dĂ©cennale constructeur non rĂ©alisateur est incluse d'office dans l'offre dommages ouvrage, d'autres la proposent avec une prime complĂ©mentaire de 750 € quel que soit le montant des travaux. Pour les constructeurs non rĂ©alisateurs professionnels, promoteurs, marchands de biens la souscription s'impose bien Ă©videmment au risque de bloquer la vente. La Loi n° 78-12 du 4 janvier 1978 modifiĂ©e relative Ă  la responsabilitĂ© et Ă  l’assurance dans le domaine de la construction dite La loi Spinetta instaure une assurance obligatoire, l’assurance dommages-ouvrage. Elle est obligatoire pour tous travaux de construction d’aprĂšs l’article L. 242-1 du code des assurances. Cette assurance permet de protĂ©ger le maĂźtre de l’ouvrage, celui qui donne l’ordre de faire construire. Étendue de l’assurance dommages-ouvrage. L’assurance de construction dommages-ouvrage dĂ©signe une assurance couvrant les dommages relevant de la garantie dĂ©cennale des constructeurs. Cette garantie vise certains dommages se produisant dans les 10 ans aprĂšs la rĂ©ception des travaux. Elle protĂšge le maĂźtre de l’ouvrage, c’est-Ă -dire celui qui demande la construction. Les dommages concernĂ©s par la garantie dĂ©cennale et donc par l’assurance sont ceux qui compromettent la soliditĂ© de l’ouvrage et ses Ă©lĂ©ments indissociables par exemple l’effondrement d’une toiture ; ceux qui le rendent inhabitable ou impropre Ă  sa destination. Un ouvrage est impropre Ă  sa destination lorsqu’il ne peut remplir la fonction Ă  laquelle il est destinĂ©. Il peut s’agir par exemple de rupture de canalisations ou encore d’insuffisance de chauffage. Les dommages concernĂ©s englobent parfois les dommages futurs, ceux qui ne produisent pleinement leurs effets qu’aprĂšs le dĂ©lai de dix ans. Il faut alors que les dommages soient concernĂ©s par la garantie dĂ©cennale, produisent leurs effets futurs de maniĂšre certaine, et soient dĂ©noncĂ©s par une assignation avant l’expiration du dĂ©lai de la garantie [1] Vu l’article 1792 du code civil ; Attendu, selon l’arrĂȘt attaquĂ© Rennes, 28 janvier 2016, que M. et Mme X... ont confiĂ© Ă  la sociĂ©tĂ© ERH, depuis en liquidation judiciaire, assurĂ©e auprĂšs de la sociĂ©tĂ© Allianz assurances sociĂ©tĂ© Allianz, des travaux de ravalement, menuiserie et zinguerie en souscrivant un emprunt pour les financer ; que, se plaignant de dĂ©sordres, ils ont, aprĂšs expertise, assignĂ© notamment la sociĂ©tĂ© Allianz en indemnisation ; Attendu que, pour rejeter cette demande, l’arrĂȘt retient que les fissures apparues sur la façade ne rendent pas l’ouvrage impropre Ă  sa destination et ne compromettent pas la soliditĂ© de l’immeuble ; Qu’en statuant ainsi, sans s’expliquer sur les conclusions de l’expert selon lesquelles les dĂ©sordres atteindront de maniĂšre certaine, avant l’expiration du dĂ©lai dĂ©cennal, la gravitĂ© requise de nature Ă  justifier l’application de la garantie dĂ©cennale, la cour d’appel n’a pas donnĂ© de base lĂ©gale Ă  sa dĂ©cision ; » Cette assurance permet d’ĂȘtre garanti du remboursement rapide de la rĂ©paration des dommages sans qu’intervienne une dĂ©cision de justice. L’assureur rembourse le maĂźtre d’ouvrage et va ensuite se retourner contre le constructeur. Le dĂ©lai d’indemnisation est de quelques mois seulement. Pour jouer son plein effet, il est nĂ©cessaire de souscrire Ă  cette assurance avant le dĂ©but des travaux. La procĂ©dure Ă  suivre pour faire jouer l’assurance. Avant tout, il faut faire une dĂ©claration du sinistre Ă  l’assureur par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception ou par remise contre rĂ©cĂ©pissĂ©. Cette dĂ©claration doit ĂȘtre expĂ©diĂ©e dans les 5 jours suivant la dĂ©couverte du dommage. La dĂ©claration doit prĂ©ciser les Ă©lĂ©ments suivants afin d’ĂȘtre valide article A243-1 annexe II du code des assurances reproduit ci-dessous le numĂ©ro du contrat d’assurance ; le nom du propriĂ©taire de la construction ; l’adresse de la construction ; la date de rĂ©ception de la construction ; la date d’apparition des dommages, la description des dommages et leur localisation. La deuxiĂšme Ă©tape est la dĂ©signation d’un expert par l’assureur. Ce dernier sera chargĂ© de contester et d’évaluer le dommage. Il est possible de ne pas dĂ©signer d’expert lorsque le dommage vaut moins de € ou lorsque la mise en jeu de la garantie est manifestement injustifiĂ©e. L’assureur informe alors le maĂźtre de l’ouvrage du refus de garantie. Suite Ă  la dĂ©signation d’un expert, il y a expertise. Le maĂźtre de l’ouvrage a la possibilitĂ© de rĂ©cuser l’expert dans les huit jours suivant la notification de sa nomination. AprĂšs l’expertise, l’assureur prend sa dĂ©cision au vu du rapport prĂ©liminaire d’expertise. Il notifie alors au maĂźtre d’ouvrage si l’assurance prend en charge le dommage ou non. Cette dĂ©cision doit ĂȘtre motivĂ©e. Cette rĂ©ponse de prise en charge du dommage doit ĂȘtre effectuĂ©e dans un dĂ©lai de 60 jours aprĂšs la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre [2]. Article L. 242-1 du code des assurances Toute personne physique ou morale qui, agissant en qualitĂ© de propriĂ©taire de l’ouvrage, de vendeur ou de mandataire du propriĂ©taire de l’ouvrage, fait rĂ©aliser des travaux de construction, doit souscrire avant l’ouverture du chantier, pour son compte ou pour celui des propriĂ©taires successifs, une assurance garantissant, en dehors de toute recherche des responsabilitĂ©s, le paiement de la totalitĂ© des travaux de rĂ©paration des dommages de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs au sens de l’article 1792-1, les fabricants et importateurs ou le contrĂŽleur technique sur le fondement de l’article 1792 du code civil. Toutefois, l’obligation prĂ©vue au premier alinĂ©a ci-dessus ne s’applique ni aux personnes morales de droit public, ni aux personnes morales assurant la maĂźtrise d’ouvrage dans le cadre d’un contrat de partenariat conclu en application de l’article 1er de l’ordonnance n° 2004-559 du 17 juin 2004 sur les contrats de partenariat, ni aux personnes morales exerçant une activitĂ© dont l’importance dĂ©passe les seuils mentionnĂ©s au dernier alinĂ©a de l’article L. 111-6, lorsque ces personnes font rĂ©aliser pour leur compte des travaux de construction pour un usage autre que l’habitation. L’assureur a un dĂ©lai maximal de soixante jours, courant Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre, pour notifier Ă  l’assurĂ© sa dĂ©cision quant au principe de la mise en jeu des garanties prĂ©vues au contrat. Lorsqu’il accepte la mise en jeu des garanties prĂ©vues au contrat, l’assureur prĂ©sente, dans un dĂ©lai maximal de quatre-vingt-dix jours, courant Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre, une offre d’indemnitĂ©, revĂȘtant le cas Ă©chĂ©ant un caractĂšre provisionnel et destinĂ©e au paiement des travaux de rĂ©paration des dommages. En cas d’acceptation, par l’assurĂ©, de l’offre qui lui a Ă©tĂ© faite, le rĂšglement de l’indemnitĂ© par l’assureur intervient dans un dĂ©lai de quinze jours. Lorsque l’assureur ne respecte pas l’un des dĂ©lais prĂ©vus aux deux alinĂ©as ci-dessus ou propose une offre d’indemnitĂ© manifestement insuffisante, l’assurĂ© peut, aprĂšs l’avoir notifiĂ© Ă  l’assureur, engager les dĂ©penses nĂ©cessaires Ă  la rĂ©paration des dommages. L’indemnitĂ© versĂ©e par l’assureur est alors majorĂ©e de plein droit d’un intĂ©rĂȘt Ă©gal au double du taux de l’intĂ©rĂȘt lĂ©gal. Dans les cas de difficultĂ©s exceptionnelles dues Ă  la nature ou Ă  l’importance du sinistre, l’assureur peut, en mĂȘme temps qu’il notifie son accord sur le principe de la mise en jeu de la garantie, proposer Ă  l’assurĂ© la fixation d’un dĂ©lai supplĂ©mentaire pour l’établissement de son offre d’indemnitĂ©. La proposition doit se fonder exclusivement sur des considĂ©rations d’ordre technique et ĂȘtre motivĂ©e. Le dĂ©lai supplĂ©mentaire prĂ©vu Ă  l’alinĂ©a qui prĂ©cĂšde est subordonnĂ© Ă  l’acceptation expresse de l’assurĂ© et ne peut excĂ©der cent trente-cinq jours. L’assurance mentionnĂ©e au premier alinĂ©a du prĂ©sent article prend effet aprĂšs l’expiration du dĂ©lai de garantie de parfait achĂšvement visĂ© Ă  l’article 1792-6 du code civil. Toutefois, elle garantit le paiement des rĂ©parations nĂ©cessaires lorsque Avant la rĂ©ception, aprĂšs mise en demeure restĂ©e infructueuse, le contrat de louage d’ouvrage conclu avec l’entrepreneur est rĂ©siliĂ© pour inexĂ©cution, par celui-ci, de ses obligations ; AprĂšs la rĂ©ception, aprĂšs mise en demeure restĂ©e infructueuse, l’entrepreneur n’a pas exĂ©cutĂ© ses obligations. Toute entreprise d’assurance agréée dans les conditions fixĂ©es par l’article L. 321-1, mĂȘme si elle ne gĂšre pas les risques rĂ©gis par les articles L. 241-1 et L. 241-2 ci-dessus, est habilitĂ©e Ă  prendre en charge les risques prĂ©vus au prĂ©sent article. » Attention si ce dĂ©lai n’est pas respectĂ©, la garantie est automatiquement acquise [3] Vu les articles L. 242-1 et A 243-1 du Code des assurances et son annexe II, ensemble les articles 1382 et 1383 du Code civil ; Attendu que pour mettre hors de cause la CGU, l’arrĂȘt retient que celle-ci, qui a refusĂ© par lettre du 11 mai 1993 de garantir le sinistre dĂ©clarĂ© par le maĂźtre de l’ouvrage le 22 septembre 1992 au motif qu’il s’agissait de dĂ©sordres apparents, ne saurait avoir commis une quelconque faute puisque les dĂ©sordres invoquĂ©s rĂ©sultant d’une condensation anormale sont apparus avant la souscription de la police dommage dommages ouvrage le 24 octobre 1991 et avant mĂȘme la rĂ©ception du 19 septembre 1991 ; Qu’en statuant ainsi, alors qu’elle avait constatĂ© que l’assureur, qui n’avait pas pris position sur le principe de la mise en jeu de la garantie dans le dĂ©lai lĂ©gal, d’oĂč il rĂ©sultait qu’il Ă©tait dĂ©chu du droit de contester celle-ci, notamment en invoquant le dĂ©faut d’alĂ©a et le caractĂšre apparent avant la rĂ©ception des dĂ©sordres dĂ©clarĂ©s, la cour d’appel, qui n’a pas tirĂ© les consĂ©quences lĂ©gales de ses propres constatations, a violĂ© les textes susvisĂ©s ; » Le dĂ©passement du dĂ©lai doit ĂȘtre notifiĂ© par lettre recommandĂ©e Ă  l’assureur. La lettre doit aussi indiquer que la garantie est acquise et ne peut plus ĂȘtre contestĂ©e. Offre sur le montant de l’indemnitĂ© et dĂ©lai d’indemnisation. Lorsque la garantie est acceptĂ©e par l’assureur, l’assureur fait une offre sur le montant de l’indemnitĂ© au vu du rapport prĂ©liminaire d’expertise. L’assureur a 90 jours suivant la dĂ©claration du sinistre pour prendre cette dĂ©cision. Le dĂ©lai peut ĂȘtre prolongĂ© jusqu’à 135 jours lors de difficultĂ©s techniques exceptionnelles dues Ă  la nature ou Ă  l’importance du sinistre [4]. Le maĂźtre de l’ouvrage peut alors accepter ou contester le montant de l’indemnitĂ© offerte par l’assureur. S’il l’accepte, il doit envoyer une notification par lettre recommandĂ©e avec avis de rĂ©ception et sera remboursĂ© dans les 15 jours. S’il conteste le montant, il doit lĂ  aussi solliciter l’assureur par le biais d’une lettre pour proposer un autre montant. Le maĂźtre de l’ouvrage peut, pendant ce temps, commencer les travaux et rĂ©clamer ensuite le versement des 3/4 de ce qui est entrepris. Il peut arriver que le maĂźtre de l’ouvrage soit sans nouvelles de l’assureur. Dans ce cas, il faut qu’il sollicite l’assureur pour le prĂ©venir de sa dĂ©cision d’entreprendre les travaux et demander le remboursement dans les 15 jours. Si l’assureur ne respecte pas les dĂ©lais de remboursement, l’indemnitĂ© sera majorĂ©e d’un intĂ©rĂȘt. Attention l’indemnitĂ© doit ĂȘtre dĂ©pensĂ©e dans la rĂ©paration des dommages et ne peut pas ĂȘtre affectĂ©e Ă  autre chose. Si le coĂ»t des travaux est finalement infĂ©rieur Ă  l’indemnitĂ© obtenue, alors l’assureur pourra rĂ©clamer le trop-perçu [5] Vu l’article L. 242-1 du Code des assurances ; Attendu que l’indemnitĂ© versĂ©e par l’assureur dommages ouvrage doit ĂȘtre affectĂ©e au paiement des travaux de rĂ©paration des dommages ; Attendu, selon l’arrĂȘt attaquĂ© Douai, 10 juin 2002, que M. X... a fait construire en qualitĂ© de maĂźtre d’ouvrage, une maison individuelle d’habitation Ă  Warhem ; qu’il a souscrit une assurance dommages ouvrage auprĂšs de la SociĂ©tĂ© mutuelle d’assurance du bĂątiment et des travaux publics SMABTP ; qu’aprĂšs un premier sinistre dĂ» Ă  une inondation, il a reçu une indemnisation destinĂ©e Ă  rĂ©aliser un carrelage en sous-sol ; qu’à la suite d’un deuxiĂšme sinistre, il a perçu une indemnitĂ© de son assureur dommages ouvrage afin de procĂ©der Ă  la dĂ©molition du dallage et Ă  la mise en place d’un radier apte Ă  recevoir la pression de l’eau ; que, consĂ©cutivement Ă  un troisiĂšme sinistre, la SMABTP a constatĂ© que son assurĂ© n’avait pas rĂ©alisĂ© les travaux prĂ©conisĂ©s lors du prĂ©cĂ©dent sinistre et n’avait pas utilisĂ© la totalitĂ© de l’indemnitĂ© perçue ; qu’elle a assignĂ© M. X... en restitution du trop-perçu ; Attendu que, pour rejeter la demande, la cour d’appel retient que l’assurance dommages ouvrage Ă©tait une assurance de chose bĂ©nĂ©ficiant au maĂźtre de l’ouvrage afin de lui procurer la rĂ©paration immĂ©diate des dĂ©sordres susceptibles d’affecter la construction pendant la pĂ©riode dĂ©cennale sans avoir Ă  attendre la dĂ©termination des responsabilitĂ©s, soit une assurance de prĂ©financement des travaux de rĂ©paration des dĂ©sordres ; qu’il rĂ©sulte des dispositions de l’article L. 121-17 du Code des assurances, que les indemnitĂ©s versĂ©es en rĂ©paration d’un dommage causĂ© Ă  un immeuble bĂąti doivent ĂȘtre utilisĂ©es pour sa remise en Ă©tat ; qu’il ne s’agit pas pour l’assurĂ© d’une obligation expresse de procĂ©der aux travaux bien qu’aux termes des clauses contractuelles, l’assurĂ© ait l’obligation d’exĂ©cuter des travaux de rĂ©paration des dommages ayant fait l’objet d’une indemnisation en cas de sinistre et qu’à dĂ©faut d’utilisation des indemnitĂ©s Ă  cet effet, l’aggravation Ă©ventuelle du coĂ»t des travaux lui sera imputable ; Qu’en statuant ainsi, alors que les dispositions du texte susvisĂ© instituent une procĂ©dure spĂ©cifique de prĂ©financement des travaux de rĂ©paration des dĂ©sordres de nature dĂ©cennale d’un immeuble avant toute recherche de responsabilitĂ©s, rendant obligatoire l’affectation de l’indemnitĂ© ainsi perçue Ă  la reprise des dĂ©sordres, la cour d’appel a violĂ© ce texte ; » Expiration de l’assurance dommages-ouvrage. L’assurance dommages-ouvrage expire en mĂȘme temps que la garantie dĂ©cennale, c’est-Ă -dire 10 ans aprĂšs la rĂ©ception des travaux. Annexe II article A 243-1 du code des assurances modifiĂ© par l’article 16 l’arrĂȘtĂ© du 27 mars 2018 modifiant le code des assurances et relatif Ă  la dĂ©matĂ©rialisation des relations contractuelles dans le secteur financier "Clauses-types applicables aux contrats d’assurance de dommages ouvrage DĂ©finitions. a Souscripteur. La personne, physique ou morale, dĂ©signĂ©e aux conditions particuliĂšres, qui fait rĂ©aliser des travaux de construction et qui est, en sa qualitĂ© dĂ©finie aux mĂȘmes conditions particuliĂšres, soumise Ă  l’obligation d’assurance prĂ©vue par l’article L. 242-1 du prĂ©sent code, tant pour son propre compte que pour celui des propriĂ©taires successifs. b AssurĂ©. Le souscripteur et les propriĂ©taires successifs de l’ouvrage au bĂ©nĂ©fice desquels est souscrit le contrat. c RĂ©alisateurs. L’ensemble des constructeurs dĂ©signĂ©s aux conditions particuliĂšres ou dont l’identitĂ© est portĂ©e ultĂ©rieurement Ă  la connaissance de l’assureur, qui sont mentionnĂ©s au 1° de l’article 1792-1 du code civil et sont liĂ©s, Ă  ce titre, au maĂźtre de l’ouvrage par un contrat de louage d’ouvrage en qualitĂ© de concepteur ou de conseil architecte, technicien ou autre ou en qualitĂ© d’entrepreneur, et qui participent Ă  la rĂ©alisation de l’opĂ©ration de construction. d MaĂźtre de l’ouvrage. La personne, physique ou morale, dĂ©signĂ©e aux conditions particuliĂšres, qui conclut avec les rĂ©alisateurs les contrats de louage d’ouvrage affĂ©rents Ă  la conception et Ă  l’exĂ©cution de l’opĂ©ration de construction. e ContrĂŽleur technique lorsqu’il est dĂ©signĂ© un contrĂŽleur technique. La personne, dĂ©signĂ©e aux conditions particuliĂšres, agréée ou exerçant dans les conditions prĂ©vues par l’article L. 111-25 du code de la construction et de l’habitation, et appelĂ©e Ă  intervenir, Ă  la demande du maĂźtre de l’ouvrage, pour effectuer le contrĂŽle technique des Ă©tudes et des travaux ayant pour objet la rĂ©alisation de l’opĂ©ration de construction. f RĂ©ception. L’acte par lequel le maĂźtre de l’ouvrage accepte les travaux exĂ©cutĂ©s, dans les conditions fixĂ©es par l’article 1792-6 du code civil. g Sinistre. La survenance de dommages, au sens de l’article L. 242-1 du prĂ©sent code, ayant pour effet d’entraĂźner la garantie de l’assureur. Nature de la garantie Le contrat a pour objet de garantir, en dehors de toute recherche de responsabilitĂ©, le paiement des travaux de rĂ©paration des dommages Ă  l’ouvrage rĂ©alisĂ© ainsi qu’aux ouvrages existants, totalement incorporĂ©s dans l’ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles, au sens du II de l’article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. La garantie couvre les dommages, mĂȘme rĂ©sultant d’un vice du sol, de la nature de ceux dont sont responsables les constructeurs, au sens de l’article 1792-1 du code civil, les fabricants et les importateurs ou le contrĂŽleur technique, et qui compromettent la soliditĂ© des ouvrages constitutifs de l’opĂ©ration de construction ; affectent les ouvrages dans l’un de leurs Ă©lĂ©ments constitutifs ou l’un de leurs Ă©lĂ©ments d’équipement, les rendant impropres Ă  leur destination ; affectent la soliditĂ© de l’un des Ă©lĂ©ments d’équipement indissociables des ouvrages de viabilitĂ©, de fondation, d’ossature, de clos et de couvert, au sens de l’article 1792-2 du code civil. Les travaux de rĂ©paration des dommages comprennent Ă©galement les travaux de dĂ©molition, dĂ©blaiement, dĂ©pose ou dĂ©montage Ă©ventuellement nĂ©cessaires. Montant et limite de la garantie. La garantie couvre le coĂ»t de l’ensemble des travaux affĂ©rents Ă  la remise en Ă©tat des ouvrages ou Ă©lĂ©ments d’équipement de l’opĂ©ration de construction endommagĂ©s Ă  la suite d’un sinistre, ainsi que des ouvrages existants, totalement incorporĂ©s dans l’ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles, au sens du II de l’article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. Pour les constructions destinĂ©es Ă  un usage autre que l’habitation, la garantie peut ĂȘtre limitĂ©e au montant du coĂ»t total de construction dĂ©clarĂ© aux conditions particuliĂšres ou Ă  un montant infĂ©rieur au coĂ»t total de construction dĂ©clarĂ© aux conditions particuliĂšres, si ce coĂ»t est supĂ©rieur au montant prĂ©vu au I de l’article R. 243-3 du prĂ©sent code, sans toutefois pouvoir ĂȘtre infĂ©rieur Ă  ce dernier montant. Le montant de garantie est revalorisĂ© selon les modalitĂ©s prĂ©vues aux conditions particuliĂšres, pour tenir compte de l’évolution gĂ©nĂ©rale des coĂ»ts de construction entre la date de souscription du contrat et celle de la rĂ©paration du sinistre. Les conditions particuliĂšres prĂ©cisent les modalitĂ©s de reconstitution de la garantie aprĂšs sinistre. Le coĂ»t total de la construction dĂ©clarĂ© s’entend de celui rĂ©sultant du montant dĂ©finitif des dĂ©penses de l’ensemble des travaux affĂ©rents Ă  la rĂ©alisation de l’opĂ©ration de construction, toutes rĂ©visions, honoraires, taxes et, s’il y a lieu, travaux supplĂ©mentaires compris. Ce coĂ»t intĂšgre la valeur de reconstruction des existants totalement incorporĂ©s dans l’ouvrage neuf et qui en deviennent techniquement indivisibles au sens du II de l’article L. 243-1-1 du prĂ©sent code. En aucun cas ce coĂ»t ne peut toutefois comprendre les primes ou bonifications accordĂ©es par le maĂźtre de l’ouvrage au titre d’une exĂ©cution plus rapide que celle prĂ©vue contractuellement ni se trouver amputĂ© des pĂ©nalitĂ©s pour retard infligĂ©es Ă  l’entrepreneur responsable d’un dĂ©passement des dĂ©lais contractuels d’exĂ©cution. Exclusions. La garantie du contrat ne s’applique pas aux dommages rĂ©sultant exclusivement a Du fait intentionnel ou du dol du souscripteur ou de l’assurĂ© ; b Des effets de l’usure normale, du dĂ©faut d’entretien ou de l’usage anormal ; c De la cause Ă©trangĂšre. Point de dĂ©part et durĂ©e de la garantie. a La pĂ©riode de garantie est prĂ©cisĂ©e aux conditions particuliĂšres ; elle commence au plus tĂŽt, sous rĂ©serve des dispositions du b, Ă  l’expiration du dĂ©lai de garantie de parfait achĂšvement dĂ©fini Ă  l’article 1792-6 du code civil. Elle prend fin Ă  l’expiration d’une pĂ©riode de dix ans Ă  compter de la rĂ©ception. b Toutefois, elle garantit le paiement des rĂ©parations nĂ©cessaires lorsque avant la rĂ©ception, aprĂšs mise en demeure restĂ©e infructueuse, le contrat de louage d’ouvrage conclu avec l’entrepreneur est rĂ©siliĂ© pour inexĂ©cution, par celui-ci, de ses obligations ; aprĂšs la rĂ©ception, et avant l’expiration du dĂ©lai de la garantie de parfait achĂšvement au sens de l’article 1792-6 du code civil, lorsque l’entrepreneur n’a pas exĂ©cutĂ© ses obligations au titre de cette garantie, aprĂšs mise en demeure par lettre recommandĂ©e ou par envoi recommandĂ© Ă©lectronique, avec demande d’avis de rĂ©ception, restĂ© infructueux. Obligations rĂ©ciproques des parties Les dĂ©clarations ou notifications auxquelles il est procĂ©dĂ© entre les parties en application de paragraphes A 1°, c, A 3°, B 2°, a, B 2°, c, B 3°, a, de la prĂ©sente clause, sont faites par Ă©crit soit contre rĂ©cĂ©pissĂ©, sur support papier ou tout autre support durable, soit par lettre recommandĂ©e ou par envoi recommandĂ© Ă©lectronique avec demande d’avis de rĂ©ception. A. Obligations de l’assurĂ©. 1° L’assurĂ© s’engage a A fournir Ă  l’assureur, sur sa demande, la preuve de l’existence des contrats d’assurance de responsabilitĂ© dĂ©cennale souscrits par les rĂ©alisateurs et le contrĂŽleur technique ; b A lui dĂ©clarer les rĂ©ceptions de travaux, ainsi qu’à lui remettre dans le mois de leur prononcĂ©, le ou les procĂšs-verbaux desdites rĂ©ceptions, ainsi que le relevĂ© des observations ou rĂ©serves demeurĂ©es non levĂ©es du contrĂŽleur technique ; c A lui adresser un dossier technique comportant au moins les plans et descriptifs de l’ensemble des travaux effectivement rĂ©alisĂ©s, dans le dĂ©lai maximal d’un mois Ă  compter de leur achĂšvement ; d A lui notifier dans le mĂȘme dĂ©lai, le constat de l’exĂ©cution des travaux Ă©ventuellement effectuĂ©s au titre de la garantie de parfait achĂšvement au sens de l’article 1792-6 du code civil ainsi que le relevĂ© des observations ou rĂ©serves demeurĂ©es non levĂ©es du contrĂŽleur technique ; e A lui faire tenir la dĂ©claration de tout arrĂȘt de travaux devant excĂ©der trente jours ; f A communiquer les avis, observations et rĂ©serves du contrĂŽleur technique, simultanĂ©ment, tant Ă  l’assureur qu’au rĂ©alisateur concernĂ©, et Ă  ne pas s’opposer Ă  ce que l’assureur puisse, Ă  ses frais, demander au contrĂŽleur technique, sous son couvert, les informations complĂ©mentaires dont il estimerait avoir besoin pour l’apprĂ©ciation des risques assurĂ©s. Dans le cas oĂč il n’est pas lui-mĂȘme le maĂźtre de l’ouvrage, l’assurĂ© s’engage Ă  obtenir de celui-ci que les avis, observations et rĂ©serves du contrĂŽleur technique soient pareillement communiquĂ©s Ă  l’assureur et au rĂ©alisateur concernĂ©, et que, dans les mĂȘmes conditions, l’assureur puisse demander au contrĂŽleur technique les informations complĂ©mentaires dont il estimerait avoir besoin pour l’apprĂ©ciation des risques assurĂ©s. 2° En cas de sinistre susceptible de mettre en jeu les garanties du contrat, l’assurĂ© est tenu d’en faire la dĂ©claration Ă  l’assureur. La dĂ©claration de sinistre est rĂ©putĂ©e constituĂ©e dĂšs qu’elle comporte au moins les renseignements suivants le numĂ©ro du contrat d’assurance et, le cas Ă©chĂ©ant, celui de l’avenant ; le nom du propriĂ©taire de la construction endommagĂ©e ; l’adresse de la construction endommagĂ©e ; la date de rĂ©ception ou, Ă  dĂ©faut, la date de la premiĂšre occupation des locaux ; la date d’apparition des dommages ainsi que leur description et localisation ; si la dĂ©claration survient pendant la pĂ©riode de parfait achĂšvement au sens de l’article 1792-6 du code civil, la copie de la mise en demeure effectuĂ©e au titre de la garantie de parfait achĂšvement. A compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre, l’assureur dispose d’un dĂ©lai de dix jours pour signifier Ă  l’assurĂ© que la dĂ©claration n’est pas rĂ©putĂ©e constituĂ©e et rĂ©clamer les renseignements manquants susvisĂ©s. Les dĂ©lais visĂ©s Ă  l’article L. 242-1 du prĂ©sent code commencent Ă  courir du jour oĂč la dĂ©claration de sinistre rĂ©putĂ©e constituĂ©e est reçue par l’assureur. 3° L’assurĂ© s’engage Ă  autoriser l’assureur Ă  constater l’état d’exĂ©cution des travaux de rĂ©paration des dommages ayant fait l’objet d’une indemnisation en cas de sinistre. 4° Pour permettre l’exercice Ă©ventuel du droit de subrogation ouvert au profit de l’assureur par l’article L. 121-12 du code des assurances, l’assurĂ© s’engage Ă©galement a A autoriser l’assureur Ă  accĂ©der Ă  tout moment au chantier pendant la pĂ©riode d’exĂ©cution des travaux de construction, jusqu’à l’expiration du dĂ©lai de garantie de parfait achĂšvement au sens de l’article 1792-6 du code civil, et, Ă  cet effet, Ă  prendre les dispositions nĂ©cessaires dans les contrats et marchĂ©s Ă  passer avec les rĂ©alisateurs ayant la responsabilitĂ© de la garde du chantier. En cas de sinistre survenant au-delĂ  de la date d’expiration de la garantie de parfait achĂšvement, l’assurĂ© s’engage Ă  accorder Ă  l’assureur toutes facilitĂ©s pour accĂ©der aux lieux du sinistre ; b En cas de sinistre, Ă  autoriser les assureurs couvrant la responsabilitĂ© dĂ©cennale des rĂ©alisateurs, des fabricants au sens de l’article 1792-4 du code civil, et du contrĂŽleur technique Ă  accĂ©der aux lieux du sinistre sur l’invitation qui leur en est faite par la personne dĂ©signĂ©e au paragraphe B 1°, a ; c A autoriser ladite personne Ă  pratiquer les investigations qui lui apparaĂźtraient nĂ©cessaires en vue de l’établissement, Ă  l’intention de l’assureur, d’un rapport complĂ©mentaire qui, reprenant les conclusions du rapport d’expertise dĂ©fini au paragraphe B 1°, c et b en approfondit, en tant que de besoin, l’analyse, en vue notamment de la recherche des faits gĂ©nĂ©rateurs du sinistre et des Ă©lĂ©ments propres Ă  Ă©tayer le recours de l’assureur. B. Obligations de l’assureur en cas de sinistre. 1° Constat des dommages, expertise a Sous rĂ©serve des dispositions du d ci-dessous, les dommages sont constatĂ©s, dĂ©crits et Ă©valuĂ©s par les soins d’un expert, personne physique ou morale, dĂ©signĂ© par l’assureur. L’expert peut faire l’objet d’une rĂ©cusation dans les huit jours de la notification Ă  l’assurĂ© de sa dĂ©signation. En cas de seconde rĂ©cusation par l’assurĂ©, l’assureur fait dĂ©signer l’expert par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s. Lorsque l’expert est une personne morale, celle-ci fait connaĂźtre aux parties le nom de la ou des personnes physiques chargĂ©es d’effectuer la mission donnĂ©e, en son nom et sous sa responsabilitĂ©. Lors de la premiĂšre demande de rĂ©cusation, les dĂ©lais d’instruction et de rĂšglement de sinistre prĂ©vus ci-aprĂšs par la prĂ©sente clause-type sont augmentĂ©s de dix jours. En cas de dĂ©signation de l’expert par le juge des rĂ©fĂ©rĂ©s, ces mĂȘmes dĂ©lais sont augmentĂ©s de trente jours. Les opĂ©rations de l’expert revĂȘtent un caractĂšre contradictoire. L’assurĂ© peut se faire assister ou reprĂ©senter. Les observations Ă©ventuelles de l’assurĂ© sont consignĂ©es dans le rapport de l’expert ; b L’assureur s’engage envers l’assurĂ© Ă  donner Ă  l’expert les instructions nĂ©cessaires pour que les rĂ©alisateurs, les fabricants au sens de l’article 1792-4 du code civil et le contrĂŽleur technique, ainsi que les assureurs couvrant leur responsabilitĂ© dĂ©cennale et celle de l’assurĂ© soient, d’une façon gĂ©nĂ©rale, consultĂ©s pour avis par ledit expert, chaque fois que celui-ci l’estime nĂ©cessaire et, en tout cas, obligatoirement avant le dĂ©pĂŽt entre les mains de l’assureur de chacun des deux documents dĂ©finis en c, et soient, en outre, systĂ©matiquement informĂ©s par lui du dĂ©roulement des diffĂ©rentes phases du constat des dommages et du rĂšglement des indemnitĂ©s ; c La mission d’expertise dĂ©finie en a est limitĂ©e Ă  la recherche et au rassemblement des donnĂ©es strictement indispensables Ă  la non-aggravation et Ă  la rĂ©paration rapide des dommages garantis. Les conclusions Ă©crites de l’expert sont, en consĂ©quence, consignĂ©es au moyen de deux documents distincts un rapport prĂ©liminaire, qui comporte l’indication descriptive et estimative des mesures conservatoires jugĂ©es nĂ©cessaires Ă  la non-aggravation des dommages, compte tenu, s’il y a lieu, des mesures conservatoires prises par l’assurĂ©, ainsi que les indications sommaires sur les circonstances et les caractĂ©ristiques techniques du sinistre, permettant Ă  l’assureur de se prononcer dans le dĂ©lai prĂ©vu au paragraphe 2°, a, sur le principe de la mise en jeu des garanties du contrat ; un rapport d’expertise, exclusivement consacrĂ© Ă  la description des caractĂ©ristiques techniques du sinistre et Ă  l’établissement des propositions, descriptions et estimations, concernant les diffĂ©rentes mesures Ă  prendre et les diffĂ©rents travaux Ă  exĂ©cuter en vue de la rĂ©paration intĂ©grale des dommages constatĂ©s ; d L’assureur n’est pas tenu de recourir Ă  une expertise lorsque, au vu de la dĂ©claration de sinistre il Ă©value le dommage Ă  un montant infĂ©rieur Ă  euros, ou la mise en jeu de la garantie est manifestement injustifiĂ©e. Lorsqu’il dĂ©cide de ne pas recourir Ă  une expertise, l’assureur notifie Ă  l’assurĂ© son offre d’indemnitĂ© ou sa dĂ©cision de refus de garantie dans le dĂ©lai de quinze jours Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration de sinistre rĂ©putĂ©e constituĂ©e. En cas de contestation de l’assurĂ©, celui-ci peut obtenir la dĂ©signation d’un expert. La notification reproduit de façon apparente l’alinĂ©a prĂ©cĂ©dent. 2° Rapport prĂ©liminaire, mise en jeu des garanties, mesures conservatoires a Dans un dĂ©lai maximum de soixante jours courant Ă  compter de la rĂ©ception de la dĂ©claration du sinistre rĂ©putĂ©e constituĂ©e, l’assureur, sauf s’il a fait application des dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a du d du 1°, sur le vu du rapport prĂ©liminaire Ă©tabli par l’expert, notifie Ă  celui-ci sa dĂ©cision quant au principe de la mise en jeu des garanties du contrat. L’assureur communique Ă  l’assurĂ© ce rapport prĂ©liminaire, prĂ©alablement ou au plus tard lors de cette notification ; Toute dĂ©cision nĂ©gative de l’assureur, ayant pour effet de rejeter la demande d’indemnisation, doit ĂȘtre expressĂ©ment motivĂ©e. Si l’assureur ne conteste pas la mise en jeu des garanties du contrat, la notification de sa dĂ©cision comporte l’indication du montant de l’indemnitĂ© destinĂ©e Ă  couvrir les dĂ©penses correspondant Ă  l’exĂ©cution des mesures conservatoires nĂ©cessaires Ă  la non-aggravation des dommages. Cette indemnitĂ© tient compte, s’il y a lieu, des dĂ©penses qui ont pu ĂȘtre prĂ©cĂ©demment engagĂ©es par l’assurĂ© lui-mĂȘme, au titre des mesures conservatoires. b L’assureur prend les dispositions nĂ©cessaires pour que l’assurĂ© puisse ĂȘtre saisi du rapport prĂ©liminaire en temps utile et, en tout cas, dans un dĂ©lai compatible avec celui qu’il est lui-mĂȘme tenu d’observer en vertu du paragraphe a ; c Faute, pour l’assureur, de respecter le dĂ©lai fixĂ© au paragraphe a, et sur simple notification faite Ă  l’assureur, les garanties du prĂ©sent contrat jouent pour ce qui concerne le sinistre dĂ©clarĂ©, et l’assurĂ© est autorisĂ© Ă  engager les dĂ©penses correspondant Ă  l’exĂ©cution des mesures conservatoires nĂ©cessaires Ă  la non-aggravation des dommages, dans la limite de l’estimation portĂ©e dans le rapport prĂ©liminaire de l’expert. Si, dans le mĂȘme dĂ©lai, l’assurĂ© n’a pu avoir connaissance du rapport prĂ©liminaire, il est autorisĂ© de la mĂȘme maniĂšre Ă  engager les dĂ©penses en cause dans la limite de l’estimation qu’il a pu en faire lui-mĂȘme. 3° Rapport d’expertise, dĂ©termination et rĂšglement de l’indemnitĂ© a L’assureur, sauf s’il a fait application des dispositions du deuxiĂšme alinĂ©a d du 1° sur le vu du rapport d’expertise, notifie Ă  celui-ci ses propositions quant au montant de l’indemnitĂ© destinĂ©e au paiement des travaux de rĂ©paration des dommages. L’assureur communique Ă  l’assurĂ© ce rapport d’expertise, prĂ©alablement ou au plus tard lors de cette notification. Ces propositions font l’objet d’une actualisation ou d’une rĂ©vision de prix selon les modalitĂ©s prĂ©vues Ă  cet effet aux conditions particuliĂšres ; elles sont obligatoirement ventilĂ©es entre les diffĂ©rents postes de dĂ©penses retenus et appuyĂ©es des justifications nĂ©cessaires, tant en ce qui concerne les quantitĂ©s que les prix unitaires. Elles comprennent, outre les dĂ©penses de travaux proprement dits, les frais annexes nĂ©cessaires Ă  la mise en Ɠuvre desdits travaux, tels qu’honoraires, essais, analyses, ainsi que les taxes applicables. Elles tiennent compte, s’il y a lieu, des dĂ©penses qui ont pu ĂȘtre prĂ©cĂ©demment engagĂ©es ou retenues, ainsi que des indemnitĂ©s qui ont pu ĂȘtre antĂ©rieurement versĂ©es au titre des mesures conservatoires ; b Au cas oĂč une expertise a Ă©tĂ© requise, l’assureur prend les dispositions nĂ©cessaires pour que l’assurĂ© puisse ĂȘtre saisi du rapport d’expertise en temps utile ; c En tout Ă©tat de cause, l’assurĂ© qui a fait connaĂźtre Ă  l’assureur qu’il n’acquiesce pas aux propositions de rĂšglement dont il a Ă©tĂ© saisi, s’il estime ne pas devoir cependant diffĂ©rer l’exĂ©cution des travaux de rĂ©paration, reçoit sur sa demande, de l’assureur, sans prĂ©judice des dĂ©cisions Ă©ventuelles de justice Ă  intervenir sur le fond, une avance au moins Ă©gale aux trois quarts du montant de l’indemnitĂ© qui lui a Ă©tĂ© notifiĂ© selon les modalitĂ©s dĂ©finies en a. Cette avance, forfaitaire et non revalorisable, et Ă  valoir sur le montant dĂ©finitif de l’indemnitĂ© qui sera mise Ă  la charge de l’assureur, est versĂ©e en une seule fois, dans un dĂ©lai maximum de quinze jours courant Ă  compter de la rĂ©ception, par l’assureur, de la demande de l’assurĂ©. L’assurĂ© s’engage Ă  autoriser l’assureur Ă  constater l’exĂ©cution des travaux de rĂ©paration des dommages ayant fait l’objet d’une avance. d Si l’assurĂ© ayant demandĂ© le bĂ©nĂ©fice des dispositions du paragraphe c n’a pas reçu, dans le dĂ©lai fixĂ© au mĂȘme paragraphe, les sommes reprĂ©sentatives de l’avance due par l’assureur, il est autorisĂ© Ă  engager les dĂ©penses affĂ©rentes aux travaux de rĂ©paration qu’il entreprend, dans la limite des propositions d’indemnisation qui lui ont Ă©tĂ© prĂ©cĂ©demment notifiĂ©es. 4° L’assureur est tenu de notifier Ă  l’assurĂ©, pour l’information de celui-ci, la position dĂ©finitive que, sur le vu du rapport complĂ©mentaire, il estime devoir prendre en ce qui concerne l’exercice du droit de subrogation ouvert Ă  son profit par l’article L. 121-12." Vous avez pour projet de construire une maison neuve ou bien d’effectuer de gros travaux de rĂ©novation sur un bĂątiment dĂ©jĂ  existant ? L’assurance Dommages Ouvrage est obligatoire, aussi bien pour les professionnels, que pour les particuliers. Elle sert Ă  couvrir toutes les malfaçons que la construction peut engendrer telles que de grosses fissures dans les murs, un effondrement de la toiture ou du plancher, des infiltrations d’eau, des dĂ©fauts d’isolation, dommages ouvrage doit ĂȘtre souscrite avant le dĂ©marrage des travaux et vous couvrira ainsi pendant 10 ans, mais combien coĂ»te rĂ©ellement un contrat d’assurance dommages ouvrage ? Comment la prime est-elle calculĂ©e ? On vous explique tout !Quel est le prix moyen d'une assurance Dommages Ouvrage ?Le coĂ»t d’une assurance dommages ouvrage est fixĂ© librement par chaque assureur. Chaque tarif dĂ©pendra des projets de construction ou de moyenne, le coĂ»t de la prime d’assurance reprĂ©sente entre 1 % Ă  5 % du montant total de l’ouvrage sauf exception.Notez tout de mĂȘme que pour les projets “peu onĂ©reux”, les compagnies d’assurance appliquent gĂ©nĂ©ralement une prime minimale comprise entre 1 500 € et 3 000 €. Celle-ci est alors mentionnĂ©e dans les conditions gĂ©nĂ©rales et particuliĂšres du quelques exemples de tarifs d’assurance dommages ouvrage qui peuvent s’appliquer tarifs non contractuels Type d’ouvrage et travaux rĂ©alisĂ©s CoĂ»t total de la construction Prime d’assurance Dommages Ouvrage Construction neuve d’une maison individuelle250 000 €7 500 €RĂ©novation d’un appartement15 000 €2 500 € prime d’assurance minimaleTravaux d’extension d’une maison individuelle65 000 €2 640 €RĂ©novation d’un immeuble collectif1 600 000 €13 200 €Construction d’une piscine31 000 €1 980 €Le coĂ»t d’une assurance dommages ouvrage est assez consĂ©quent et peut sembler excessif. Toutefois, n’oubliez pas que ce montant vous couvre pour 10 ans. Par an, cela vous revient alors Ă  quelques centaines d’ souhaitez recevoir nos conseils et bons plans ? Inscrivez vous Ă  notre newsletter pour recevoir le meilleur de Luko dans votre boĂźte mail. Chaque assureur va calculer indĂ©pendamment le montant de la prime d’assurance Dommages Ouvrage en fonction des critĂšres suivants le type de construction maison individuelle, immeuble collectif, garage, bĂątiment industriel
 ;la destination de l’ouvrage location, vente ou encore usage personnel ;les matĂ©riaux utilisĂ©s ossature bois, PVC, etc ;le coĂ»t total de la construction incluant entre autres les frais d’étude et de maĂźtrise d’Ɠuvre ;les qualifications professionnelles des entrepreneurs intervenant sur le chantier ;la souscription de certaines options facultatives telles que les garanties sur le bon fonctionnement par exemple, la garantie Constructeur Non rĂ©alisateur CNR, la garantie des dommages immatĂ©riels aprĂšs rĂ©ception, la garantie Tous Risques Chantier TRC, la garantie de ResponsabilitĂ© Civile du MaĂźtre d’Ouvrage RCMO, etc;les demandes d’études et les documents techniques permettant de dĂ©terminer les caractĂ©ristiques du terrain, d’apprĂ©cier la qualitĂ© de la construction, aux autres contrats d’assurance, la prime dommages ouvrage est payable en une seule fois au moment de la souscription, soit avant le dĂ©but des travaux. Notez ensuite qu’elle est provisoire. En effet, elle peut ĂȘtre rĂ©ajustĂ©e Ă  la hausse en fonction du montant final des travaux rĂ©alisĂ©s. La diffĂ©rence doit alors ĂȘtre rĂ©glĂ©e au plus tard 2 mois aprĂšs la dĂ©claration du coĂ»t dĂ©finitif des Ă©voquĂ© ci-dessus, chaque assureur fixe sa propre prime. La majoritĂ© considĂšre d’ailleurs que le risque est peu faire baisser le coĂ»t de l’assurance dommages ouvrage, n’hĂ©sitez pas Ă  faire des devis comparatifs. Vous pourrez alors essayer de nĂ©gocier en fonction des diffĂ©rentes propositions Ă©viter de payer l’assurance dommages ouvrage ?ConformĂ©ment Ă  l’article L242-1 du Code des assurances, l’assurance dommages ouvrage est obligatoire pour “Toute personne physique ou morale qui, agissant en qualitĂ© de propriĂ©taire de l'ouvrage, de vendeur ou de mandataire du propriĂ©taire de l'ouvrage, fait rĂ©aliser des travaux de construction”.Toutefois, l’alinĂ©a 2 de ce mĂȘme article prĂ©cise que cette obligation de souscrire une assurance dommages ouvrage ne s'applique pas Ă  certains maĂźtres d’ouvrage. Sont ainsi concernĂ©s les personnes morales du secteur public ;les personnes morales assurant la maĂźtrise d'ouvrage dans le cadre d'un contrat de partenariat conclu en application de l'article 1er de l'ordonnance n° 2004-559 du 17 juin 2004 sur les contrats de partenariat ;les personnes morales exerçant une activitĂ© dont l'importance dĂ©passe les seuils mentionnĂ©s au dernier alinĂ©a de l'article L. 111-6 ; et dont les dont les ressources financiĂšres permettent de prĂ©financer la rĂ©paration des sinistres constatĂ©s sur les travaux de construction rĂ©alisĂ©s pour leur propre compte elles doivent pour cela remplir au moins 2 des trois critĂšres mentionnĂ©s Ă  l’article ;Ă  condition que ces personnes morales rĂ©alisent pour leur compte des travaux de construction pour un usage autre que l' État qui Ă©rige des bĂątiments pour ses propres besoins sera Ă©galement exemptĂ© d’obligation d’assurance dommages tout savoir sur l’assurance dommages ouvrage qui doit la souscrire, quelles sont les garanties couvertes, qui la paie
 dĂ©couvrez notre article dĂ©diĂ© L'assurance dommages-ouvrage pour couvrir ses travaux de construction En rĂ©sumĂ© Quel est le prix moyen d’une assurance dommages ouvrage ? GĂ©nĂ©ralement, le coĂ»t de la prime d’assurance dommages ouvrage reprĂ©sente entre 1 % Ă  5 % du montant total de l’ouvrage sauf exception. Comment est dĂ©terminĂ© le prix de l’assurance dommages ouvrage ? Le prix de l’assurance varie en fonction du type d’ouvrages, des travaux rĂ©alisĂ©s, de l’expĂ©rience des artisans, des matĂ©riaux utilisĂ©s, doit payer la dommages ouvrage ? C’est au maĂźtre d’ouvrage de payer l’assurance dommages ouvrage. Il peut agir en qualitĂ© de propriĂ©taire, de constructeur ou encore de promoteur immobilier. Cet article a Ă©tĂ© confectionnĂ© avec beaucoup de soin et d’attention par nos experts afin de vous offrir un Ă©clairage sur le monde de l’assurance. NĂ©anmoins, celui-ci n’a pas vocation Ă  se soustraire aux conseils de professionnels juridiques et immobiliers. 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Faut-il une autorisation pour repeindre sa façade extĂ©rieure de maison ? On vous dit tout ! Par Luko ï»żL'assurance constructeur non rĂ©alisateur est une assurance obligatoire mais mĂ©connue des particuliers ou du moins mal comprise. Qu'est-ce-que l'assurance CNR et que couvre-t-elle ? Qui doit obligatoirement la souscrire et Ă  quel prix ? Quelles sont ses diffĂ©rences avec la garantie dĂ©cennale et la dommages-ouvrage ? Coover vous guide pour que vous compreniez si vous ĂȘtes concernĂ© et si oui comment trouver un contrat. Constructeur non rĂ©alisateur la dĂ©finition Qui doit souscrire une assurance constructeur non rĂ©alisateur ? Que couvre une garantie constructeur non rĂ©alisateur ?CNR, dĂ©cennale et dommage ouvrage quelles diffĂ©rences ?Souscrire une assurance CNRQuel est le cout d’une assurance constructeur non rĂ©alisateur ?L’assurance constructeur non rĂ©alisateur les 4 points Ă  retenir Constructeur non rĂ©alisateur la dĂ©finition Le constructeur non rĂ©alisateur Comme son nom l'indique, le constructeur non rĂ©alisateur est la personne qui construit un ouvrage mais ne le rĂ©alise pas lui-mĂȘme. Autrement dit, cette personne ne participe pas Ă  la rĂ©alisation de l'ouvrage ni de maniĂšre matĂ©rielle elle ne fait pas de travaux ni de maniĂšre intellectuelle elle ne rĂ©flĂ©chit pas aux plans. Il s'agit donc d'un intermĂ©diaire entre le client final et les professionnels constructeurs. Ainsi, deux catĂ©gories de personnes peuvent ĂȘtre qualifiĂ©es de constructeur non rĂ©alisateur Le constructeur non rĂ©alisateur professionnelIl s'agit alors des personnes qui font construire des biens par et pour quelqu'un d'autre dans le but de les vendre. Par exemple, nous trouvons dans cette catĂ©gorie les marchands de biens, le maĂźtre d'ouvrage, un promoteur, un lotisseur etc. Le constructeur non rĂ©alisateur particulierDans ce cas, ce ne sont pas des professionnels du bĂątiment mais des particuliers. Ils deviennent constructeur non rĂ©alisateur lorsqu'ils font construire un bien pour y vivre mais qu'ils dĂ©cident de vendre avant l'expiration d'un dĂ©lai de 10 ans aprĂšs rĂ©ception des travaux. L’assurance CNR Au mĂȘme titre que les rĂ©alisateurs d'ouvrage, les constructeurs non rĂ©alisateurs engagent leur responsabilitĂ© civile dĂ©cennale. C'est-Ă -dire qu'ils sont responsables des dommages affectant l'ouvrage pendant une durĂ©e de 10 ans Ă  compter de la rĂ©ception du bien par le client. Ces dĂ©sordres doivent cependant affecter la soliditĂ© de l'ouvrage ou rendre le bien impropre Ă  sa destination. Ils doivent Ă©galement concerner les Ă©lĂ©ments indissociables de l'ouvrage. Or, depuis la loi Spinetta du 4 janvier 1978, les professionnels du bĂątiment quelque soit leur statut constructeur non rĂ©alisateur ou rĂ©alisateur et les particuliers constructeurs non rĂ©alisateurs, ont l'obligation de souscrire une assurance pour couvrir leur responsabilitĂ© civile dĂ©cennale. L'assurance CNR est donc la garantie dĂ©cennale spĂ©cifique pour les constructeurs non rĂ©alisateur. Le plus souvent, il s'agit d'une option proposĂ©e dans l'assurance dommage ouvrage. Pour ĂȘtre couverts, les constructeurs non rĂ©alisateurs doivent souscrire un contrat CNR avant le dĂ©but des travaux. Il est en effet trĂšs compliquĂ© voire impossible de souscrire une telle assurance pour un bien dĂ©jĂ  construit. Qui doit souscrire une assurance constructeur non rĂ©alisateur ? Les constructeurs non rĂ©alisateurs professionnels sont dans l'obligation lĂ©gale de souscrire une assurance constructeur non rĂ©alisateur. Le dĂ©faut d'assurance est passible de 75 000 € d'amende et de 6 mois d'emprisonnement. Pour les particuliers c'est un peu plus dĂ©licat. En effet, vous n'ĂȘtes considĂ©rĂ© comme constructeur non rĂ©alisateur que lorsque vous vendez votre bien. Or, il est souvent difficile de prĂ©voir si vous allez devoir vendre votre maison avant les 10 ans suivant sa rĂ©ception. Cependant, si vous vendez votre maison durant ces 10 premiĂšres annĂ©es vous ĂȘtes responsable des sinistres affectant votre maison auprĂšs du nouvel acquĂ©reur. Nous vous conseillons donc de souscrire une assurance CNR, Ă  titre prĂ©ventif, mĂȘme si vous ne pensez pas vendre votre bien dans l'immĂ©diat. En effet, au mĂȘme titre que les autres assurances obligatoire, lors de la vente de votre maison, le notaire sera chargĂ© de vĂ©rifier la prĂ©sence d'une telle assurance. Dans le cas contraire, il vous sera plus difficile de vendre votre maison, ou l'acheteur en profitera pour diminuer le prix. L'assurance CNR est donc obligatoire pour les professionnels non rĂ©alisateurs et pour les particuliers vendant leur bien avant l'expiration d'un dĂ©lai de 10 ans. Toutefois, nous recommandons Ă  tous les particuliers de souscrire une telle assurance, Ă  titre prĂ©ventif. Que couvre une garantie constructeur non rĂ©alisateur ? Tout comme la garantie dĂ©cennale, la garantie constructeur non rĂ©alisateur couvre les dĂ©sordres de nature dĂ©cennale pendant une durĂ©e de 10 ans Ă  compter de la rĂ©ception des travaux par le client. Ces dĂ©sordres affectent les Ă©lĂ©ments indissociables de l'ouvrage et concernent les dommages qui compromettent la stabilitĂ© de l'ouvrage fissures importantes dans les murs, malfaçons dans les fondations, erreurs de conception d'un immeuble, affaissement de la charpente etc. ;les dommages qui rendent le bien impropre Ă  sa destination c'est-Ă -dire inhabitable. Ces dommages concernent les malfaçons dans l'isolation de la maison, des infiltrations d'eau importantes, une pompe Ă  chaleur dĂ©fectueuse etc. Ainsi, en cas de dommages votre assurance constructeur non rĂ©alisateur prendra en charge les frais de rĂ©paration et d'indemnisation des futurs acquĂ©reurs. CNR, dĂ©cennale et dommage ouvrage quelles diffĂ©rences ? L'assurance CNR, la dommage ouvrage et la garantie dĂ©cennale sont toutes des assurances obligatoires. Contrairement Ă  certaines idĂ©es reçues, elles ne sont pas redondantes. Nous vous conseillons donc trĂšs fortement de les souscrire. Pour vous aider Ă  y voir plus clair, Coover dresse pour vous un tableau rĂ©capitulatif de ces trois assurances construction obligatoires La plupart des contrats d'assurance dommages-ouvrage comprennent la garantie CNR dans la socle de base ou en option. Souscrire une assurance CNR L'assurance constructeur non rĂ©alisateur est le plus souvent une option prĂ©vue par le contrat dommage ouvrage. Ainsi pour souscrire une assurance CNR, vous avez deux possibilitĂ©s Tout d'abord, vous pouvez vous rendre dans les agences des diffĂ©rents assureurs ou vous rendre sur leurs sites internet. Toutefois, peu d'assureurs disposent d'un simulateur de devis en ligne. Cette solution s'avĂšre alors rapidement vous pouvez passer par un courtier en ligne. C'est le moyen le plus simple, le plus rapide et le plus Ă©conomique de souscrire un contrat CNR. En effet, les courtiers spĂ©cialisĂ©s en assurance construction disposent de partenariats leur permettant de vous proposer des contrats Ă  des prix trĂšs attractifs. Quel est le cout d’une assurance constructeur non rĂ©alisateur ? Le prix d'une assurance constructeur non rĂ©alisateur n'est pas si Ă©levĂ© par rapport aux risques couvert. Le plus souvent cette assurance CNR est une option proposĂ©e dans votre contrat dommage ouvrage. Selon les assureurs les prix varient aux alentours des 700 € quel que soit le montant des travaux. Ainsi, si vous ĂȘtes un particulier faisant construire votre maison, nous vous conseillons de la souscrire mĂȘme si vous ne pensez pas vendre votre bien dans les 10 premiĂšres annĂ©es. Sans cette assurance, il vous sera beaucoup plus difficile de vendre votre maison puisque le notaire mentionnera son absence dans l'acte de vente. L’assurance constructeur non rĂ©alisateur les 4 points Ă  retenir Elle est obligatoire pour les constructeurs non rĂ©alisateurs, c'est-Ă -dire pour les personnes qui font construire par et pour d'autres personnes professionnels et particuliers vendant leur bien dans les 10 premiĂšres annĂ©es ;Elle permet de couvrir les dĂ©gĂąts de nature dĂ©cennale affectant la soliditĂ© de l'ouvrage ou rendant le bien inhabitable pendant une durĂ©e de 10 ans Ă  rĂ©ception des travaux ;L'assurance permet d'indemniser les futurs acquĂ©reurs contre ces risques puis de se retourner contre l'assurance dĂ©cennale des constructeurs ;Elle est le plus souvent d'un coĂ»t modique et en option dans les contrats de dommage ouvrage.

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