🎃 Corrigé Explication De Texte Bergson La Pensée Et Le Mouvant
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Accédezà notre exercice issue de notre programme de révision Stage - Explication de texte : La pensée et le mouvant, Bergson dans le chapitre Explications de texte en Philosophie | Terminale LesBonsProfs accompagnent les élèves de la 6e à la terminale dans leurs révisions et la préparation au Bac et au Brevet
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Bergsonpose plus particulièrement le problème de savoir si le langage est partial, et jusqu’à quel point il est possible de l’identifier à une description objective du réel. Loin de rejeter l’idée d’une naturalité du langage qui est ainsi un outil au service de la compréhension et de l’analyse du réel, Bergson précise pourtant cette thèse en montrant qu’elle n’est pas
Parmiles explications mécanistes du vivant, la conception darwinienne de l’évolution du vivant est une de celle que Bergson ici va examiner. Cette conférence est liée à Huxley qui fût un propagateur des conceptions de Darwin et les approfondît. Rappelons que pour Darwin l’évolution est le fruit du hasard et de la nécessité.
bergsoncorrige texte. Bergson, L’Evolution créatrice (1907) Exemple d’explication de texte En ce qui concerne l’intelligence humaine, on n’a pas assez remarqué que l’invention mécanique a d’abord été sa démarche essentielle,
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Expliquerun texte de Henri Bergson extrait de La pensée et le mouvant. A lire ci-dessous > Le corrigé de Patrick Ghrenassia, professeur de philosophie pour l'épreuve de série S pour le sujet
Voicibeaucoup de lyrisme. Une explicationmoins survolée du texte est nécessaire. Bergson l’annonce dès la première phrase il s’agit de comprendre les enjeux qui se dégagent d’une mise en rapport de la pensée et de la matière. Ces deux variables étant interdépendantes il faut maintenant distinguer trois lieux où elles entrent en
Bergsonindique dans cette phrase que la conscience renvoie à la mémoire car la mémoire est ce qui a été vécu dans le présent : on est ici la conservation du passé dans le présent. La mémoire a donc une durée plus ou moins grande. En attribuant à la mémoire une limite dans le temps, l'auteur nuance sa portée : elle ne peut se
Bergson– La pensée et le mouvant – Introduction, « Le Mouvement rétrograde du Vrai »«. Telle est, consciemment ou inconsciemment, la pensée de la plupart des philosophes, en conformité d’ailleurs avec les exigences de l’entendement, avec les nécessités du langage, avec le symbolisme de la science.
Cest alors que naquirent de nombreuses thèses concernant, entre autres, le sens du langage, son origine, son rapport au réel mais aussi à la pensée. Bergson fait partie de ses nombreux philosophes et nous expose dans son œuvre La Pensée et le Mouvant, que le langage serait d'abord et essentiellement un moyen de communication.
Propositionde corrigé – Commentaire de texte – Bergson Quelle est la finalité de l'art ? A cette question, le sens commun aurait tendance à répondre que l’œuvre d'art exprime la psychologie individuelle de son auteur, avec tout ce qu'elle contient d'individuel, d'arbitraire et de relativisme. Bergson, dans cet extrait de La pensée et le mouvant, prend prétexte de cette question
Répondre 1 on une question : Bonjour, j'aurais besoin d'aide svp Je n'arrive pas à faire cette explication de texte de Henry Bergson, La Pensée et le Mouvant.. Poser qu'un événement se produira au bout d'un temps t, c'est simplement exprimer qu'on aura compté, d'ici là, un nombre t de simultanéité d'un certain genre. Entre les simultanéités, se produira tout ce
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NIkGIZa. SOMMAIRE A. RAPPORTS DU JURY B. ÉPREUVES ÉCRITES D’ADMISSIBILITÉ C. ÉPREUVES ORALES D’ADMISSION A. Rapports du jury ENS ULM DE PARIS Descriptif des épreuves A/L Session 2022 Session 2021 Session 2020 Session 2019 Session 2018 Session 2017 Session 2016 Session 2015 Session 2014 Session 2013 Session 2012 Session 2011 Session 2010 Session 2009 Session 2008 Session 2007 Session 2006 Session 2005 Session 2004 Session 2003 Session 2002 ENS LSH DE LYON Descriptif des épreuves A/L Session 2022 Session 2021 Session 2020 Session 2019 Session 2018 Session 2017 Session 2016 Session 2015 Session 2014 Session 2013 Session 2012 Session 2011 Session 2010 Session 2009 Session 2008 Session 2007 Session 2006 Session 2005 Session 2004 Session 2003 Session 2002 Session 2001 B. Épreuves écrites d’admissibilité FRANÇAIS Épreuve commune ENS ULM DE PARIS ET ENS LSH DE LYON Composition française Session 2022 La prose, en ce qu’elle est un régime a priori familier du langage, et à ce titre presque inaperçu le génie de Molière est d’avoir fait une révélation comique du fait que nous en faisons tous sans le savoir, en ce qu’elle est chose commune, est d’autant plus puissante lorsqu’elle se distingue de manière absolument décisive en rythme et singularité stylistique elle est alors la forme la plus apte à devenir l’appropriation intime du proche, du peu visible, à donner à ce qui demeure habituellement dans l’indistinct. » Jacques Neefs, Flaubert, Baudelaire la prose narrative comme art moderne », dans Jean-Nicolas Illouz et Jacques Neefs [dir.], Crise de prose, Saint-Denis, Presses Universitaires de Vincennes, 2002, p. 144 Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres au programme. Session 2021 Il y a lyrisme dès qu’il y a circulation. Rien de plus lyrique que le sang. D’où, peut-être, y a-t-il un lyrisme par homme. Un battement de cœur particulier qui sonne l’heure d’un discours ininterrompu, puisque discontinu. » [Le sujet est tiré de Georges Perros 1923-1978, Papiers collés III, Gallimard, Le chemin », 1978, p. 18] Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres au programme. Session 2020 Si le récit bref se caractérise par un univers diégétique stable, borné par une forme complexe de subjectivité, il inclut aussi l’expression d’une absence qui grève son apparente complétude et qui se traduit fréquemment par une impression de frustration chez le lecteur. Chaque auteur crée en effet une tension entre, d’une part, une écriture pleine’, approfondissant le champ défini initialement et, d’autre part, un vide qui s’ouvre dans les attitudes des personnages, dans la parole narrante et dans l’écriture, nourrie de suspensions. » [Le sujet est tiré de Catherine Grall, Le Sens de la brièveté, Paris, Honoré Champion, 2003, p. 243] Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres du programme. Session 2019 De tous les arts, pourrait-on proposer, le roman est celui où s’exprime au plus haut point la conscience de ce qui n’est plus. […] Si le roman semble avoir les yeux tournés vers l’avenir, si ses héros peuvent s’élancer librement vers une existence qui leur est encore inconnue […], c’est parce qu’il les a d’abord tournés vers le passé et que ce regard lui permet de prendre la mesure de ce qui a disparu. Le roman garde la mémoire de ce qui a cessé d’agir et de faire loi, de ce qui a cessé d’être vrai ou juste et dont la disparition ou, si l’on préfère, la perte, est ce avec quoi il nous faut vivre désormais, ce qui constitue la donnée même de notre existence. » [Le sujet est tiré de Isabelle Daunais, Les Grandes Disparitions. Essai sur la mémoire du roman, Saint-Denis, Presses Universitaires de Vincennes, 2008, p. 12] Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres du programme. Session 2018 Selon Robert Legros, le romantisme conteste que l’auteur d’une œuvre ne soit qu’un intermédiaire qui ne fasse pas preuve d’originalité. Tout au contraire il se montre d’autant plus original, d’autant plus personnel qu’il laisse émerger ce qui lui appartient le moins. D’autant plus original qu’il ne se veut pas lui-même sa propre origine mais laisse parler en lui une origine plus initiale, ou s’exprimer une initiative plus fondamentale que la sienne propre, plus profonde que celle d’une conscience individuelle ou d’une volonté souveraine. » [Le sujet est tiré de Robert Legros 1945-, L’Idée d’humanité, Paris, Grasset, 1990, p. 64] Vous discuterez cette analyse en vous référant en particulier aux œuvres du programme. Session 2017 La lecture d’un ouvrage littéraire n’est pas seulement, d’un esprit dans un autre esprit, le transvasement d’un complexe organisé d’idées et d’images, ni le travail actif d’un sujet sur une collection de signes qu’il a à réanimer à sa manière de bout en bout, c’est aussi, tout au long d’une visite intégralement réglée, à l’itinéraire de laquelle il n’est nul moyen de changer une virgule, l’accueil au lecteur de quelqu’un le concepteur et le constructeur, devenu le nu-propriétaire, qui vous fait du début à la fin les honneurs de son domaine, et de la compagnie duquel il n’est pas question de se libérer. » [Le sujet est tiré de Julien Gracq 1910-2007, En lisant en écrivant 1980, Œuvres complètes, Gallimard, Bibliothèque de la Pléiade », 1995, t. II, p. 673] Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme. Session 2016 Un grand roman, c’est toujours, en même temps, l’ébauche désespérée d’un Jugement dernier. Mais le romancier ne peut pas mettre à sa droite les justes et à sa gauche les réprouvés. Il suspend son jugement à l’instant même où celui-ci devrait trancher. S’il rend un jugement, c’est un jugement sans verdict. » [Le sujet est tiré de Claude Roy 1915-1997, Défense de la littérature, Gallimard, 1968, p. 121-122] Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme. Session 2015 Ce que je méconnaissais, c’est qu’à la base de toute introspection il y a goût de se contempler et qu’au fond de toute confession il y a désir d’être absous. Me regarder sans complaisance, c’était encore me regarder, maintenir mes yeux fixés sur moi au lieu de les porter au-delà pour me dépasser vers quelque chose de plus largement humain. Me dévoiler devant les autres mais le faire dans un écrit dont je souhaitais qu’il fût bien rédigé et architecturé, riche d’aperçus et émouvant, c’était tenter de les séduire pour qu’ils me soient indulgents, limiter – de toute façon – le scandale en lui donnant forme esthétique. » [Le sujet est tiré de Michel Leiris 1901-1990, De la littérature considérée comme une tauromachie » [1946], L’Âge d’homme, Gallimard, 1973, p. 13-14] Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme. Session 2014 Si donc la valeur du théâtre était dans le grossissement des effets, il fallait les grossir davantage encore, les souligner, les accentuer au maximum. Pousser le théâtre au-delà de cette zone intermédiaire qui n’est ni théâtre, ni littérature, c’est le restituer à son cadre propre, à ses limites naturelles. Il fallait non pas cacher les ficelles, mais les rendre plus visibles encore, délibérément évidentes, aller à fond dans le grotesque, la caricature, au-delà de la pâle ironie des spirituelles comédies de salon. […] Pousser tout au paroxysme, là où sont les sources du tragique. Faire un théâtre de violence violemment comique, violemment dramatique. » [Le sujet est tiré d’Eugène Ionesco 1909-1994, Expérience du théâtre » [1958], Notes et contre-notes, Gallimard, 1962, p. 12-13] Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme. Session 2013 Dans le roman se réalise la reconnaissance de son propre langage dans un langage étranger, la reconnaissance, dans la vision du monde d’autrui, de sa propre vision. Dans le roman s’opère une traduction idéologique du langage d’autrui, le dépassement de son étrangeté », qui n’est que fortuite, extérieure et apparente. » [Le sujet est tiré de Mikhail Bakhtine 1895-1975, Esthétique et théorie du roman, Gallimard, 1987, p. 182] Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme. Session 2012 La poésie est essentiellement philosophique, mais […] elle doit être involontairement philosophique. » [Le sujet est tiré de Charles Baudelaire 1821-1867, Prométhée délivré par L. de Senneville » [1846], dans Ecrits sur la littérature, Le Livre de poche, 2005, p. 71] Vous discuterez cette proposition, en vous appuyant plus particulièrement sur les œuvres au programme. Session 2011 En tant qu’écrivain, je n’ai rêvé que constructions et j’ai abhorré l’impulsion qui couvre le papier d’une production successive. Si pressante et riche et heureuse soit-elle, cette foison ne m’intéresse pas. J’y vois une génération linéaire » qui exclut toute composition. Je sais que la plupart admirent ceci et s’en enivrent. – Mais ces feux qui s’allument de cime en cime et s’éteignent aussi, ne me donnent jamais mon plaisir complet. Mon désir eût été d’écrire en traitant presque simultanément toutes les parties de l’ouvrage, et les menant presque à la fois à leur état final. Comme on peint sur un mur. Et avec des préparations et ce qu’il faut pour donner des liaisons et des correspondances d’un bout à l’autre. Ne pas oublier la fin quand on fait le commencement – etc. » [Le sujet est tiré de Paul Valéry 1871-1945, Cahiers, 1935, repris dans Ego scriptor, Gallimard, Poésie », 1992] En prenant en compte notamment les œuvres au programme, vous commenterez et discuterez à partir d’exemples littéraires précis et variés, cette prise de position de Paul Valéry. Session 2010 À propos de sa mission d’écrivain, Pierre-Simon Ballanche écrit en 1818 dans son Essai sur les institutions sociales Je ne prétends m’ériger ni en censeur des gouvernements ni en précepteur des peuples ; ma tâche est, en quelque sorte, celle d’un historien sans affectation et sans haine… » Essai sur les institutions sociales, chapitre I, Paris, Fayard, 1991, En prenant en compte notamment les œuvres au programme, vous commenterez et discuterez, à partir d’exemples littéraires précis et variés, cette conception des rapports de l’écrivain aux affaires publiques. Session 2009 Dans La Pensée du roman Paris, Gallimard, 2003, p. 46, Thomas Pavel écrit Pour saisir et apprécier le sens d’un roman, il ne suffit pas de considérer la technique littéraire utilisée par son auteur ; l’intérêt de chaque œuvre vient de ce qu’elle propose, selon l’époque, le sous-genre et parfois le génie de l’auteur, une hypothèse substantielle sur la nature et l’organisation du monde humain. » En vous appuyant sur des exemples littéraires précis et variés, vous direz ce que vous pensez de cette affirmation. Avant 2009, les sujets des épreuves de français étaient distincts. ENS ULM DE PARIS Session 2008 Dans une réflexion sur le théâtre, Maurice Maeterlinck affirme Il n’y a guère que les paroles qui semblent d’abord inutiles qui comptent dans une œuvre. » Le tragique quotidien », Le Figaro, 2 avril 1984. Repris dans Le Trésor des humbles [1896], Paris, Mercure de France, 1913. En vous appuyant sur des exemples précis et variés, vous direz ce que vous pensez de cette conception de l’œuvre dramatique. Session 2007 Dans une lettre à Jacques Chevalier, Bergson affirme L’œuvre qui devient classique est celle qui se présente rétrospectivement avec un air de fatalité aucun détail n’aurait pu, semble-t-il, être différent de ce qu’il est, parce que le tout est présent dans chacune des parties. Cette apparence de fatalité donne à l’œuvre, si personnelle qu’elle ait été, un aspect impersonnel. » cité dans Henri Bergson, essais et témoignages recueillis par Albert Béguin et Pierre Thévenaz, Cahiers du Rhône, hors série, août 1943, En vous fondant sur des exemples littéraires précis et variés, vous direz quelles réflexions vous inspire ce propos. Session 2006 Dans une version manuscrite de sa Leçon inaugurale au Collège de France, Roland Barthes définit l’essai comme une forme tourmentée où l’analyse le dispute au romanesque, et la méthode au fantasme ». Que pensez-vous de cette définition ? Vous fonderez votre réflexion sur des exemples littéraires précis et variés. Session 2005 Selon Philippe Lejeune L’Autobiographie en France [1971], Paris, A. Colin, 2003, p. 16, l’autobiographie est un cas particulier du roman, et non pas quelque chose d’extérieur à lui ». En vous fondant sur des exemples précis et variés, vous direz ce que vous pensez de cette affirmation. Session 2004 La poésie ne raconte pas d’histoires. » En vous appuyant sur des exemples précis et variés, vous direz quelles réflexions vous inspire cette affirmation d’Henri Meschonnic, dans Les États de la poétique Paris, 1985. Session 2003 Tzvetan Todorov écrit dans Critique de la critique 1984 [On nous a] répété à qui mieux mieux que la littérature était un langage qui trouvait sa fin en lui-même. Il est temps d’en venir d’en revenir aux évidences qu’on n’aurait pas dû oublier la littérature a trait à l’existence humaine, c’est un discours, tant pis pour ceux qui ont peur des grands mots, orienté vers la vérité et la morale. » [Le sujet est tiré de Tzvetan Todorov 1939-2017, Critique de la critique, Paris, Le Seuil, 1984] En prenant appui sur des exemples précis, vous commenterez et discuterez cette proposition. Session 2002 Dans un texte de 1952 recueilli dans Positions et Propositions, Paul Claudel affirme Le roman est le récit d’un ensemble d’événements, reliés non seulement par les lois d’une causalité dynamique ou morale, mais par celles de l’équilibre et d’une parenté secrète, comme dans le tableau d’un peintre un certain bleu ne saurait se passer d’un certain jaune. Le tout d’un certain train marchant dans un certain sens vers une certaine conclusion, de manière, lorsqu’au coup de gong du point final le récit devient contemporain de tous ses moments, à fournir à notre méditation une espèce de parabole immobile. » Vous direz ce que vous inspirent ces réflexions en vous appuyant sur des exemples précis empruntés à des romans de votre choix. ENS LSH DE LYON Session 2008 À propos de La Chartreuse de Parme, Michel Crouzet écrit Évoquant l’histoire, mais refusant de la dire, le roman la subordonne à ses impératifs et l’écrit en termes de sublime ou de bouffon, ou les deux à la fois. L’histoire est mise au service de la transcendance héroïque du romanesque, ou de sa contre-partie dérisoire. La phase d’attaque est un début de roman historique, la date lancée est bien l’origine du récit et le début d’une nouvelle histoire, et les premiers chapitres suivent l’histoire de l’Italie révolutionnée et francisée. Mais après 1815 le roman s’installe dans sa propre histoire ; comme il a sa géographie, il se crée son histoire à lui, parallèle peut-être, mais inconnue et inventée. Le roman historique place une aventure romanesque dans un contexte historique ; Stendhal situe une aventure fictive dans une histoire fictive et interdit tout recoupement – autre que la ressemblance, la dérivation et l’allusion – avec les faits contemporains. Le roman est dans cet écart. » Michel Crouzet, édition critique de La Chartreuse de Parme, Préface, p. xxvi, Orléans, Paradigme, coll. Hologrammes, 2007 En quoi ce jugement éclaire-t-il votre lecture de La Chartreuse de Parme ? Session 2007 Partiellement effacés, mais repérables çà et là en traces énigmatiques, à compléter, des mots anciens se profilent sous la phrase en train de s’écrire. […] Des paroles réputées proches des origines, et porteuses de l’influx initial des muses, viennent hanter le poème nouveau, l’animer de leurs propres résonances et le projeter dans le contexte de la Fable, bien au-delà du monde familier et de l’histoire vécue au présent. » André Tournon, Palimpsestes, échos, reflets. Le dédoublement dans la poétique de Ronsard », Aspects de la poétique Ph. de Lajarte dir ., Caen, P. de l’Université de Caen, 1989, p. 27. Session 2006 Ce qu’il faut éviter avant tout, c’est que le spectateur se laisse prendre au jeu comme ces enfants qui crient au cinéma “ne bois pas, c’est du poison” […] Ce serait faire un bon usage de l’apparence, chercher l’être à travers elle pour Genet l’exercice théâtral est démoniaque; l’apparence, sur le point de se donner pour la réalité, doit révéler sans cesse son irréalité profonde. Tout doit être faux à grincer des dents » Jean-Paul Sartre, Saint Genet comédien et martyr, Paris, Gallimard, 1952, p. 676-677. Votre lecture du Balcon et des Bonnes de Jean Genet vous semble-t-elle éclairée par ce jugement ? Session 2005 Vous commenterez cette citation L’Histoire d’un voyage en terre du Brésil est le récit d’un témoin dédoublé, témoin intransigeant de la Parole d’une part, et en même temps, et contradictoirement, témoin amoureux d’un monde auquel il n’était pas préparé et au milieu duquel, l’espace d’à peine un an, il s’est trouvé de plain-pied, heureux, comblé. La réussite du livre tient à la tension jamais résolue entre ces deux points de vue. » Franck Lestringant, Jean de Léry ou l’invention du sauvage, 1999. Session 2004 Dans son introduction à La Nuit et le Moment Crébillon, Œuvres complètes, t. II, Classiques Garnier, 2000, p. 527, Jean Oudart écrit [Crébillon] use ici de toute son imagination pour laisser, si l’on peut dire, son oeuvre hermétique- ment ouverte. En jouant de la dérision et de la lucidité, il oblige le lecteur à exercer sa liberté de critique. » Dans quelle mesure cette analyse éclaire-t-elle votre lecture des deux oeuvres de Crébillon, La Nuit et le Moment et Le Hasard du coin du feu ? Session 2003 Le texte est rencontre de fragments discursifs, d’images visuelles ou textuelles, il est en lui-même un rythme et non une mélodie ».Dans quelle mesure ce propos de Jacques Leenhardt éclaire-t-il votre lecture du Paysan de Paris ? Session 2002 Dans quelle mesure ce jugement vous semble-t-il pouvoir éclairer votre lecture des Travailleurs de la mer ? Gilliatt est sans doute le personnage le plus aigu qu’ait inventé Hugo pour penser figuralement la solidarité de l’investigation et du réel que cette investigation construit ». Jacques Neefs, Penser par la fiction Les Travailleurs de la mer », in Hugo le fabuleux, Paris, Seghers, 1985. Session 2001 Selon Paul Bénichou, l’originalité de Lamartine, ce serait, tout en travaillant sur les genres poétiques existants, d’avoir fini par effacer leurs frontières et mêler leurs accents dans le genre flexible et multiforme de la méditation… Ce mot même dit la nature de la nouveauté le poète désormais pense ; il est l’héritier du philosophe et l’émule du théologien, même en par- lant de ses amours » Le Sacre de l’écrivain, 1973. En quoi ce jugement éclaire-t-il votre lecture des Méditations ? Épreuve de spécialité ENS ULM DE PARIS Commentaire d’un texte littéraire sur programme Session 2022 Tristan L’Hermite, Le Page disgracié Session 2021 Louis Aragon, Aurélien Session 2020 François Rabelais, Gargantua Session 2019 Pascal Quignard, Vie secrète Session 2018 Stendhal, Vie de Henry Brulard Session 2017 Denis Diderot, La Religieuse Session 2016 La Fontaine, Fables, IV, 11 Session 2015 Gustave Flaubert, Bouvard et Pécuchet Session 2014 Marcel Proust, La Prisonnière Session 2013 Madame de Sévigné, lettre du 14 juillet 1680 Session 2012 Henri Michaud, Ailleurs Session 2011 Denis Diderot, Le Neveu de Rameau Session 2010 Nathalie Sarraute, Tropismes Session 2009 Claude-Henri de Saint-Simon, La Mort de Louis XIV Session 2008 Madame de La Fayette, La Prince de Clèves Session 2007 Montesquieu, Lettres persanes Session 2006 Saint-John Perse, Exil Session 2005 Denis Diderot, Le Rêve de d’Alembert Session 2004 Alfred de Musset, La Confession d’un enfant du siècle Session 2003 Paul Claudel, Tête d’or Session 2002 Molière, Les Femmes savantes ENS LSH DE LYON Étude littéraire stylistique d’un texte français postérieur à 1600 Session 2022 Session 2021 Georges Feydeau, Chat en poche Session 2020 Maryse Condé, Les Derniers Rois mages Session 2019 Bernard de Fontenelle, Nouveaux dialogues des Morts, VI Session 2018 Georges Bataille, Cheminée d’usine » Session 2017 Nicolas Bouvier, Le Poisson-scorpion Session 2016 Denis Diderot, Entretien d’un père avec ses enfants, Ou Du danger de se mettre au-dessus des lois Session 2015 Cyrano de Bergerac, L’Autre monde ou Les États et empires de la lune Session 2014 George Sand, Histoires de ma vie Session 2013 Tristan L’Hermite, Vers héroïques, La Servitude » Session 2012 Patrick Chamoiseau, L’Esclave vieil homme et le molosse Session 2011 Stendhal, Féder Session 2010 Pierre Conreille, Le Menteur Session 2009 Blaise Cendras, Bourlinguer Session 2008 Saint-Simon, Mémoires Session 2007 Alfred Jarry, L’Amour absolu Session 2006 Guillaume Apollinaire, Poèmes à Lou, Mon Lou la nuit descend tu es à moi je t’aime » Session 2005 Victor Hugo, Mangeront-ils ? Session 2004 Gabriel de Guilleragues, Lettres portugaises Session 2003 Raymond Queneua, Loin de Reuil Session 2002 Tristan Corbière, Les Amours jaunes, Bonsoir » Session 2001 Marivaux, Le Spectateur français PHILOSOPHIE Épreuve commune ENS ULM DE PARIS ET ENS LSH DE LYON Composition de philosophie Session 2022 Quand y a-t-il art ? Session 2021 L’État, c’est moi ». Session 2020 Science et objectivité. Session 2019 Peut-il y avoir des expériences métaphysiques ? Session 2018 La responsabilité. Session 2017 Peut-on délimiter l’humain ? Session 2016 Que peut-on interdire ? Session 2015 Expliquer. Session 2014 Le corps peut-il être objet d’art ? Session 2013 La cause. Session 2012 Qu’est-ce qui est hors la loi ? Session 2011 Les sciences sont-elles une description du monde ? Session 2010 L’imitation. Session 2009 Pourquoi punir ? Avant 2009, les sujets des épreuves de philosophie étaient distincts. ENS ULM DE PARIS Session 2008 L’égalité. Session 2007 Peut-on tout dire ? Session 2006 Faut-il avoir peur de la nature ? Session 2005 Pourquoi y a-t-il des lois ? Session 2004 Qu’est-ce que mourir ? Session 2003 Peut-on s’en tenir au présent ? Session 2002 Comment dire la vérité ? ENS LSH DE LYON Session 2008 Un savoir scientifique sur l’homme est-il compatible avec l’idée de liberté ? Session 2007 La culture est-elle une seconde nature ? Session 2006 Peut-on dire que seuls les humains travaillent ? Session 2005 Qu’est-ce qui fait qu’un corps est humain ? Session 2004 L’art et le goût. Session 2003 État et liberté. Session 2002 La nature est-elle un modèle ? Session 2001 À quelles conditions peut-on parler d’un sens de l’existence ? Épreuve de spécialité ENS ULM DE PARIS Commentaire d’un texte philosophique sur programme Session 2022 Platon, Phèdre Session 2021 Nietzsche, Le Gai Savoir Session 2020 Pascal, Pensées Session 2019 Platon, Le Politique Session 2018 Leibniz, Lettre à Arnauld du 14 juillet 1686 Session 2017 Berkeley, Trois dialogues entre Hylas et Philonous Session 2016 Spinoza, Traité de la réforme de l’entendement Session 2015 Aristote, De l’âme Session 2014 Hume, Enquête sur l’entendement humain Session 2013 Cicéron, Les Académiques Session 2012 Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience Session 2011 Spinoza, Éthique Session 2010 Plotin, Traité 38 Session 2009 Descartes, Méditations métaphysiques Session 2008 Aristote, Physique Session 2007 Leibniz, Essai de théodicée sur la bonté de Dieu, la liberté de l’homme et l’origine du mal Session 2006 Platon, La République Session 2005 Rousseau, Discours sur l’origine et les fondements de l’inégalité parmi les hommes Session 2004 Aristote, Éthique à Nicomaque Session 2003 Bergson, La Pensée et le Mouvant Session 2002 Marc Aurèle, Pensées pour soi-même ENS LSH DE LYON Deuxième composition de philosophie sur programme Sessesion 2022 Session 2021 Vie et pensée. Session 2020 Suis-je au centre de l’espace ? Session 2019 Où est la mémoire ? Session 2018 Tout phénomène est-il un effet ? Session 2017 La religion naturelle. Session 2016 La fin de la nature. Session 2015 L’individu est-il un principe ? Session 2014 Que peut la matière ? Session 2013 Peut-on prédire l’histoire ? Session 2012 Y a-t-il une science des principes ? Session 2011 Qu’est-ce que connaître le vivant ? Session 2010 À quoi le langage sert-il ? Session 2009 À quoi sert l’idée d’inconscient ? Session 2008 De quoi peut-on faire l’expérience ? Session 2007 Qu’est-ce qu’une mauvaise méthode ? Session 2006 Les sciences supposent-elles l’idée de nécessité ? Session 2005 Peut-on réduire le choix à un calcul ? Session 2004 La raison est-elle historique ? Session 2003 Légalité et causalité. Session 2002 Interprétation et signification. Session 2001 Peut-on parler de croyances collectives ? HISTOIRE Épreuve commune ENS ULM DE PARIS ET ENS LSH DE LYON Composition d’histoire Session 2022 L’État face aux peuples de la Russie et de l’URSS de 1853 à 1991. Session 2021 Lutter contre l’ordre colonial en Afrique sous domination français et en France métropolitaine, 1871-1962. Session 2020 Moderniser la Chine, 1842-1949. Session 2019 Diriger la France en temps de guerre, 1870-1962. Session 2018 Les États-Unis, puissance mondiale malgré elle ? 1823-1945 Session 2017 Les institutions de la colonisation et l’Afrique, 1871-1962. Session 2016 Obstacles et oppositions aux unités nationales allemande et italien 1815-1871. Session 2015 Presse quotidienne, culture et politique sous la Troisième République. Session 2014 La question ouvrière aux États-Unis 1860-1953. Session 2013 Les Français et leur armée de 1851 à 1945. Session 2012 Populations, pouvoirs publics et hygiène en Europe, de la fin du XVIIIe siècle aux lendemains de la Première Guerre mondiale. Session 2011 Le travail des femmes en France du début du XIXe siècle à la fin de la Seconde guerre mondiale. Session 2010 Rapports de domination en Méditerranée 1798-1956 impérialismes, colonisations et résistances. Session 2009 L’autorité en France 1848-1958. Avant 2009, les sujets des épreuves d’histoire étaient distincts. ENS ULM DE PARIS Des repères chronologiques étaient proposés avec chaque sujet. Session 2008 Le facteur religieux dans l’évolution du monde contemporain de 1920 au début des années 1990. Session 2007 La famille en France, des années 1880 au début des années 1990. Session 2006 La place des États-Unis dans le monde de 1918 au début des années 1990. Session 2005 La France face à l’Allemagne, de 1870 au début des années 1990. Session 2004 Révolution et réaction en France de 1870 à 1944. Session 2003 La société française et la croissance économique de la fin de la Seconde guerre mondiale au début des années 1990. Session 2002 Les États-Unis et le communisme de 1941 au début des années 1980. ENS LSH DE LYON Session 2008 Riches et pauvres dans les îles Britanniques sous Elisabeth Ire. Session 2007 La consommation de masse aux États-Unis, de 1917 à 1988. Session 2006 Terminer la Révolution, 1789-1815. Session 2005 Révoltes et contestations dans le monde rural français de 1815 à la fin des années 1950. Session 2004 Les villes en Espagne au XVIe siècle. Session 2003 Action des grandes puissances et dynamiques nationales au Proche-Orient de 1916 à 1967. Session 2002 Les missionnaires européens et les colonies de 1830 à 1914. Session 2001 L’ intelligentsia » et le régime en URSS, 1941-1991. GÉOGRAPHIE Épreuve commune ENS LSH DE LYON Composition de géographie Session 2022 Les territoires en déclin des États-Unis d’Amérique. LANGUES VIVANTES ANGLAIS ENS ULM DE PARIS ET ENS LSH DE LYON Épreuve commune Commentaire et traduction d’un texte Session 2022 Ian McEwan, Atonement Session 2021 Wilkie Collins, The Moonstone Session 2020 Margaret Atwood, The Blind Assassin Session 2019 John Irving, A Prayer for Owen Meany Session 2018 Edith Wharton, The House Mirth Session 2017 Benjamin Disraeli, Sybil, or The Two Nations Session 2016 Arundhati Roy, The God of Small Things Session 2015 Julian Barnes, Staring at the Sun Session 2014 Du Bois, The Souls of Black Folks Session 2013 John Steinbeck, The Grapes of Wrath Session 2012 Virginia Woolf, The Value of Laughter » Session 2011 Oscar Wilde, De Profundis Session 2010 Jim Harrison, Dalva Session 2009 James Baldwin, Go Tell It on the Mountain Avant 2009, les sujets des épreuves d’anglais étaient distincts. LANGUES ANCIENNES ENS ULM DE PARIS LATIN Épreuve commune version latine Synopsis POÉSIE 2/21PROSE 19/21 2022 Cicéron prose2021 Aulu-Gelle prose2020 Cicéron prose2019 Pline le Jeune prose2018 Pétrone prose2017 Cicéron prose2016 Quinte Curce prose2015 Pline le Jeune prose 2014 Sénèque prose2013 Virgile poésie2012 Cicéron prose2011 Fronton prose2010 Tite Live prose2009 Pline le Jeune prose2008 Tibulle poésie2007 Quinte Curce prose2006 Sénèque prose2005 Tite Live prose2004 Quintilien prose2003 Pline le Jeune prose2002 Cicéron prose Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page. Épreuve commune traduction et commentaire d’un texte latin Synopsis POÉSIE 6/14PROSE 8/14 2022 Tacite prose2021 Horace poésie2020 Lactance prose2019 Ovide poésie2018 Suétone prose2017 Sénèque poésie2016 Tibulle poésie2015 Ovide poésie2014 Pline le Jeune prose2013 Sénèque prose2012 Ovide poésie2011 Pline le Jeune prose2010 Tite Live prose2009 Apulée prose Épreuve de spécialité version latine et court thème Synopsis POÉSIE 10/21PROSE 11/21 2022 Tite Live prose – Yourcenar2021 Suétone prose — Descartes2020 Juvénal poésie — Sévigné2019 Lucrèce poésie — Nicole2018 Ovide poésie — La Rochefoucauld2017 Sénèque prose — Saint-Évremond2016 Ovide poésie — Yourcenar2015 Salluste prose — Montesquieu2014 Tacite prose — Voltaire2013 Juvénal poésie — La Bruyère2012 Valère Maxime prose — Campion 2011 Tacite prose — Marmontel2010 Sénèque prose — Fénelon2009 Salluste prose — Lafayette2008 Ovide poésie — Condillac2007 Tacite prose — La Rochefoucauld2006 Cicéron prose — Vauvenargues2005 Properce poésie — D’Alembert2004 Virgile poésie — La Bruyère2003 Lucrèce poésie — Bossuet2002 Tite Live prose — Corneille Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page. GREC ANCIEN Épreuve commune version grecque Synopsis POÉSIE 6/21PROSE 15/21 2022 Platon prose2021 Polybe prose2020 Xénophon prose2019 Euripide poésie2018 Lucien prose2017 Alciphron prose2016 Euripide poésie2015 Aristophane poésie2014 Lysias prose2013 Dion Cassius prose2012 Lucien prose2011 Xénophon prose2010 Euripide poésie2009 Eschine prose2008 Isocrate prose2007 Platon prose2006 Euripide poésie2005 Lysias prose2004 Eschine prose2003 Démosthène prose2002 Aristophane poésie Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page. Il manque le sujet de l’année 2012 dans le PDF. Épreuve commune traduction et commentaire d’un texte grec Synopsis POÉSIE 5/14PROSE 9/14 2022 Démosthène prose2021 Xénophon prose2020 Euripide poésie2019 Platon prose2018 Eschyle poésie2017 Aristophane poésie2016 Xénophon prose2015 Dion de Pruse prose2014 Sophocle poésie2013 Diodore de Sicile prose2012 Euripide poésie2011 Platon prose2010 Isocrate prose2009 Xénophon prose Il manque le sujet de l’année 2012 dans le PDF. ENS LSH DE LYON LATIN ET GREC ANCIEN Épreuves de spécialité Version latine Synopsis POÉSIE 5/21PROSE 16/21 2022 2021 Tibulle poésie2020 Sénèque prose2019 Quinte Curce prose2018 Cicéron prose2017 Pline l’Ancien prose 2016 Aulu-Gelle prose 2015 Manilius poésie2014 Cicéron prose2013 Quinte Curce prose2012 Aulu-Gelle prose2011 Ovide poésie2010 Sénèque prose2009 Valère Maxime prose2008 Ovide prose2007 Tacite prose2006 Cicéron prose2005 Tite Live prose2004 Sénèque poésie2003 Cicéron prose2002 Lucain poésie 2001 Quintilien prose Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page. Il manque le sujet de l’année 2001 dans le PDF. Version grecque Synopsis POÉSIE 5/21PROSE 16/21 2022 2021 Ésope prose2020 Sophocle poésie2019 Jean Chrysostome prose2018 Plutarque prose2017 Xénophon prose2016 Euripide poésie2015 Platon prose2014 Lycurgue prose2013 Lysias prose2012 Aristée prose2011 Eschyle poésie2010 Aristote prose2009 Platon prose 2008 Lucien prose2007 Xénophon prose2006 Antiphon prose2005 Euripide poésie2004 Plutarque prose 2003 Euripide poésie2002 Isocrate prose2001 Platon prose Outre le PDF ci-dessous, tous ces sujets seront bientôt disponibles en texte brut sur cette page. Il manque le sujet des années 2001 et 2010 dans le PDF. C. Épreuves orales d’admission ENS ULM DE PARIS Oral de français – Épreuve commune 2002-2021 Oral de philosophie – Épreuve commune 2002-2021 Oral d’histoire – Épreuve commune Oral d’anglais – Épreuve commune Oral de latin – Épreuve commune et à option / de spécialité Oral d’histoire ancienne – Épreuve à option / de spécialité ENS LSH DE LYON Oral de latin – Épreuve des non-spécialistes
Si nous considérons le langage comme un instrument destiné à traduire la pensée, il semble impossible de parler pour ne rien dire. En effet, le langage dit toujours quelque chose. Il faut donc prendre ce sujet en un sens métaphorique pour essayer de savoir dans quelle mesure nous pourrions parler pour ne rien signifier, c’est-à-dire pour ne rien dire de particulier, dire des choses inutiles ou dépourvues de sens. En ce sens, la capacité pour le langage a toujours avoir du sens dépend de la capacité a toujours signifier quelque chose. Or, comme la raison humaine est limitée nous ne pouvons tout savoir ni tout entendre, il apparaît que nous ne disons rien quand nous parlons si nous n’arrivons pas à formuler clairement ce que l’on veut dire ou à faire comprendre ce que l’on a dit. Toutefois, même dans ce cas, il est possible de nous demander si le langage ne traduit rien. Ce qui est absurde ou inutile dit encore des choses sur celui qui le dit.... [voir le corrigé complet]
Sujet Expliquez le texte suivant Chacun de nous a sa manière d’aimer et de haïr, et cet amour, cette haine, reflètent sa personnalité tout entière. Cependant le langage désigne ces états par les mêmes mots chez tous les hommes ; aussi n’a-t-il pu fixer que l’aspect objectif et impersonnel de l’amour, de la haine, et des mille sentiments qui agitent l’âme. Nous jugeons du talent d’un romancier à la puissance avec laquelle il tire du domaine public, où le langage les avait ainsi fait descendre, des sentiments et des idées auxquels il essaie de rendre, par une multiplicité de détails qui se juxtaposent, leur primitive et vivante individualité. Mais de même qu’on pourra intercaler indéfiniment des points entre deux positions d’un mobile sans jamais combler l’espace parcouru, ainsi, par cela seul que nous parlons, par cela seul que nous associons des idées les unes aux autres et que ces idées se juxtaposent au lieu de se pénétrer, nous échouons à traduire entièrement ce que notre âme ressent la pensée demeure incommensurable avec le langage. Henri Bergson, Essai sur les données immédiates de la conscience, 1889. La connaissance de la doctrine de l’auteur n’est pas requise. Il faut et il suffit que l’explication rende compte, par la compréhension précise du texte, du problème dont il est question. Corrigé Il arrive que nous ne trouvions pas les mots pour le dire ou qu’ils nous paraissent très en deçà de ce que nous ressentons. Dès lors, la question se pose de savoir s’il s’agit d’une impuissance du langage. Tel est le problème que Bergson résout dans cet extrait de son Essai sur les données immédiates de la conscience. L’auteur veut montrer que le langage est insuffisant pour exprimer ce que nous pensons individuellement. Toutefois, cette impuissance supposée ne laisse pas d’impliquer certaines difficultés. Notre pensée perd-elle quoi que ce soit à être la même que celle des autres ? Comment dire sans se contredire qu’il y a de l’inexprimable ? L’originalité n’est-elle pas une conquête plutôt qu’une donnée immédiate ? L’auteur commence par opposer la singularité de la pensée avec le caractère général des mots qui l’expriment. Pour ce faire, il prend deux exemples, à savoir l’amour et la haine. Il postule dans cet extrait de l’Essai sur les données immédiates de la conscience que la façon d’aimer ou de haïr de chacun lui est propre dans la mesure où elle émane de sa personnalité. C’est donc qu’il admet que la personnalité de chacun diffère de celle des autres. Et comment ne pas l’admettre puisque si ma personnalité est la même que celle d’un autre nous serions une seule et même personne ou bien nous serions incapables de nous distinguer. Ainsi Socrate fait remarquer à Cratyle, le personnage éponyme du dialogue de Platon, que si on fait une copie en tout point identique de Cratyle on ne pourra distinguer l’original de la copie. Pourtant, le propos de Bergson n’est pas si évident si on n’y regarde de plus près. En effet, quoique deux triangles soient différents, ils sont identiques quant à leur essence. De même, rien n’interdit de penser que mon amour ou ma haine n’est pas celle des autres quant à l’existence mais qu’ils sont identiques quant à l’essence. Dès lors, que les mêmes mots les expriment ne prouvent nullement qu’ils sont trahis mais bien plutôt que le mot vise l’essence ou la nature de la chose comme Socrate le montre à Hermogène dans le Cratylede Platon. À quoi servirait de s’exprimer sinon pour communiquer à l’autre au sens non seulement de transmettre mais également, au sens premier et étymologique, au sens de partager avec l’autre ? Parler n’est-il pas alors ce qui me fait être avec les autres ? Or, l’auteur ne nie nullement qu’il y ait un aspect impersonnel et objectif à l’amour et à la haine. C’est bien ce que les mots expriment. Ce qu’il met en lumière, c’est que l’amour et la haine en tant qu’ils ne sont pas des réalités séparables de ces totalités que sont les personnalités, les reflètent. Il y a donc autant d’amour et de haine qu’il y a de personne. Il n’y a qu’un mot pour l’un et l’autre sentiment. Dès lors, c’est ce caractère unique que le langage ne peut exprimer. Aussi l’auteur ajoute-t-il à ses deux exemples, les milles sentiments qui agitent l’âme ». C’est dire que les sentiments au sens large ne sont pas séparables les uns des autres et qu’ils concourent tous à l’expression de l’âme. Qu’entendre par là ? Par âme, il faut donc entendre ce qui définit la personnalité de chacun, son identité et dont l’existence est absolument unique et originale. C’est en ce sens que l’âme se distingue du corps qui ne constitue pas une totalité dans le même sens. Reste donc à se demander s’il n’est pas possible d’exprimer d’une certaine façon l’inexprimable qui ne serait alors qu’un défaut quant à l’utilisation du langage et non une impuissance du langage lui-même. En effet, Bergson prend l’exemple du romancier. Selon lui, il réussit, grâce à la richesse et à la précision de la langue qu’il utilise, à donner des nuances relatives aux sentiments et aux idées qui s’expriment habituellement de façon impersonnelle. On pourrait commencer par s’étonner que l’auteur donne comme exemple le romancier dont l’œuvre par définition est celle d’une fiction. En quoi des personnages inventés peuvent-ils permettre de penser une quelconque vérité ? Ne serait-il pas préférable de s’intéresser à l’homme de science ou de savoir, notamment à l’historien qui connaît des vies individuelles ? Toutefois, n’est-il pas clair aussi que les personnages du romancier, même réels comme dans le roman historique à la Walter Scott 1771-1832 ou à la Alexandre Dumas 1802-1870 son disciple français, ces personnages nous intéressent ? N’est-il pas tout aussi clair que nous distinguons les bons et les mauvais romanciers ? Aussi le talent du romancier réside-t-il selon l’auteur en ceci qu’il réussit à redonner aux sentiments et aux idées une certaine individualité. Autrement dit, le langage ordinaire est non seulement impuissant à rendre compte des sentiments mais également des idées, c’est-à-dire des représentations des choses. Dès lors Bergson n’entend pas par pensée uniquement les sentiments dont nous avons conscience, mais également la pensée. On pourrait dès lors s’étonner que le langage soit impuissant à exprimer la pensée représentative car qu’est-ce qu’une idée, sinon l’essence même de la chose si on en croit le Cratylede Platon ? Et l’essence de la chose est justement la même dans toutes les choses qui ont la même essence. Mais une représentation peut soit noter de la chose ce qu’elle a de commun avec toutes les autres ou relever ce qu’elle a de singulier. Dès lors, l’idée en ce sens-là qui est celui que Bergson admet n’est pas plus exprimée par le mot que le sentiment. C’est ainsi que le romancier comme Stendhal 1783-1842 dans La Chartreuse de Parme 1839 qui décrit l’expérience de Fabrice Del Dongo à la bataille de Waterloo du point de vue de son personnage va exprimer et les sentiments et les idées de son personnage, idées et sentiments propres. L’admirateur de Waterloo parcourt la bataille sans véritablement comprendre où elle se situe. C’est pour cela qu’un personnage de roman ou littéraire de façon générale acquiert une dimension telle qu’il est possible ensuite que son nom exprime quelque chose. Dulcinée et don Quichotte de Cervantès 1547-1616, dom Juan de Tirso de Molina 1583-1648, Molière 1622-1673 ou Mozart 1756-1791 et da Ponte 1749-1848, la Bovary de Flaubert 1821-1880 en sont des exemples. Mais comment le romancier s’y prend-il ? Selon Bergson, il arrive à l’individualité en juxtaposant les détails, c’est-à-dire finalement en juxtaposant les mots. Cette idée de juxtaposition signifie donc que les mots restent extérieurs les uns aux autres et que par conséquent, elle laisse entendre que le romancier ne peut par cette méthode y arriver que par un travail infini. On pourrait même comprendre par-là pourquoi finalement la littérature ne peut jamais être achevée. Reste que cette impuissance programmée du langage demande à être explicitée. Est-elle simplement la marque que le travail de pensée et d’expression est proprement infini ou bien plutôt comme Bergson semble le laisser entendre que l’originalité véritable est dans l’âme et jamais dans l’expression. En effet, Bergson veut montrer que le romancier, quelques détails qu’ils ajoutent indéfiniment, n’arrivera jamais à donner leur individualité véritable aux sentiments et aux idées. Pour cela, il compare le procédé du romancier à celui d’une question qui a rapport à l’univers physique. En effet, soit deux positions d’un mobile, c’est-à-dire d’un corps qui parcourt un espace en un temps donné, il est possible d’intercaler entre eux une infinité de points. Dès lors, il est impossible ainsi de retrouver l’espace parcouru. C’est donc une mauvaise méthode pour saisir le mouvement que de tenter de le reconstituer à partir des points fixes parcourus par le mobile. On devine à peu près que le mouvement devra être saisi en lui-même. Il en va de même selon Bergson avec les mots. En les juxtaposant, nous ne faisons qu’associer les idées. Dès lors, celles-ci ne se pénètrent pas, c’est-à-dire ne forment pas cette unité qui est ce que l’âme ressent ou pense. C’est donc dire que les idées ne sont pas séparées dans la pensée. Elles sont multiples dans l’âme mais d’une multiplicité de fusion et non d’une multiplicité de juxtaposition. On comprend donc par cette comparaison que l’impuissance du langage est d’essence. C’est pour cela que Bergson l’exprime dans le vocabulaire des mathématiques antiques. La pensée est incommensurable au langage signifie qu’il n’est pas possible par le langage de rendre compte de la pensée qui est donc quelque chose de plus que le langage, quelque chose donc qui n’est pas réductible à la rationalité qui s’exprime dans le langage. Dès lors, pour Bergson, l’originalité d’expression sera toujours seconde et même insuffisante par rapport à l’originalité de la pensée qui en est l’essence même. Il faudrait même dire que cette originalité est en quelque sorte donnée et n’est pas le travail ou l’effort du sujet. Il est clair que toute la thèse de Bergson repose sur le présupposé que les mots représentent des réalités conçues séparément, c’est-à-dire abstraitement par opposition à la pensée qui est concrète dans la mesure où elle est toujours un tout singulier dont les parties ne sont pas séparables. Or, le sens que l’on accorde aux mots ne se limite pas à leur juxtaposition. C’est la raison pour laquelle on sait que le sens d’un mot dépend du contexte. C’est donc dire qu’une phrase, qu’un texte, un livre, une œuvre ont cette individualité, cette singularité que Bergson accorde à la seule pensée. Mieux, la simple pensée est finalement d’une grande pauvreté avant l’expression qui lui donne sa réalité. Je ne sais pas vraiment ce que je pense lorsque je pense sans rien dire et Merleau-Ponty, dans la Phénoménologie de la perception, a pu soutenir avec raison que dans le dialogue mon interlocuteur m’arrache des pensées que je ne me connaissais pas. C’est donc dire que l’expression loin d’être seconde est bien plutôt le moment même où la pensée peut apparaître en tant que tel de même qu’un mouvement sans espace parcouru n’a guère de sens. Dès lors, la pensée et le langage sont strictement commensurables. Le langage le plus banal trouve dans la situation de communication son sens. Ainsi l’expression de l’amour peut prendre le tour le plus banal dans l’expression tout en étant plein de sens pour les amoureux. Par exemple “Je t’aime” n’est impersonnel et objectif que pour celui qui ne ressent pas le sens du terme qui est tout entier dans l’énonciation et non dans son sens propositionnel. Je veux dire par là que celui qui s’exprime est impliqué dans ce qu’il énonce et que le sens général de l’expression n’est valable que pour celui qui entend de l’extérieur l’énoncé. Par contre pour l’énonciateur, il s’agit bien par l’expression, de penser son amour qui ne serait guère le même s’il restait tu comme celui de Cyrano pour la belle Roxane dans la pièce de d’Edmond Rostand 1868-1918. Le problème était de savoir si la pensée était telle que le langage ne puisse l’exprimer, c’est-à-dire finalement si nous ne pouvons jamais communiquer ou exprimer ce que nous pensons. Bergson, à partir de l’idée d’une pensée affective et représentative singulière, montre que le langage, toujours objectif et impersonnel, ne peut, même sous la forme de la recherche littéraire, exprimer la singularité. Toutefois, il est apparu que le sens des mots peut exprimer ladite individualité, non seulement par la totalité qu’il forme, mais également, en tant qu’énonciation.
Le sujet de philosophie au bac S 2013 et son corrigé. Le corrigé Sujet 1 Peut-on agir moralement sans s'intéresser à la politique?Problème la morale relève de la question du Bien et du Mal et concerne l'individu et ses actions. La politique concerne, elle, la vie de Cité et l'espace publique, le permis et l'interdit au regard de la loi. On distingue en général moral et légal, la justice comme ordre social et comme ordre moral, et la morale est souvent présentée comme ce qui doit prendre le relais d'un légal insuffisant ou l'interroger. Donc morale et politique semblent être deux domaines distincts. Ce sujet difficile exige donc de penser cette distinction et de la penser au rebours de ce qui est souvent vu en cours. En somme, le sujet invite à se demander si on peut être démissionnaire au [u]Plan politique[/u] ne pas être un citoyen vigilant, intéressé et actif et être suffisant au plan moral? Est-ce que je peux être moral si je ne suis pas un bon citoyen? alors qu'en cours on se demande plutôt souvent s'il suffit d'être un bon citoyen pour être moral? I. On peut semble-t-il agir moralement sans s'intéresser à la politique la morale relève de la sphère privée et la politique de la sphère publique La politique, c'est ce qui concerne la vie de la Cité et sa gouvernance dans le sens de l'intérêt général, elle nous concerne en tant que citoyen face à nos concitoyens. La morale concerne, elle, nos actes en tant que sujet et individu face à toute personne. Je peux agir moralement au quotidien avec mes proches et prochains, sans pour autant m'intéresser à la question politique. La morale relève de la sphère privée, de l'universel. J'ai des devoirs en tant qu'homme et par delà les frontières de mon peut considérer que la politique est même un domaine où la morale n'a pas sa place on peut penser au Prince amoral de Machiavel, au fait que l'intérêt général et le maintien de la société exigent parfois des actes, des sacrifices discutables du point de vue moral. La politique concerne la légalité et l'extériorité de mes actes pour ne pas nuire à autrui, la morale concerne, elle, leur légitimité et les intentions, avec le souci de l' On peut cependant considérer que la politique relève en partie de la sphère morale Cette distinction politique/morale est moderne pour les philosophes de l'Antiquité, la Cité a pour but la réalisation du Bien. La Kallipolis de Platon est semblable à l'âme bien ordonnée conduite par la Raison, contenant les appétits. Donc l'enjeu de la politique est aussi le Bien et pas seulement l'ordre. Donc s'intéresser à la politique, ce serait s'intéresse à la réalisation, à l'avènement du Bien même si cette vision de l'Etat est discutable. Ce souci politique est aussi un souci peut penser que ne pas s'intéresser à la chose politique, c'est en quelque sorte prendre le risque de laisser persister ou devenir ce que la morale condamne. L'engagement politique est alors un engagement moral, c'est être libre et responsable. Pour Kant, c'est agir conformément aux 2 impératifs catégoriques du respect de la personne humaine en soi et en l'autre ne pas s'intéresser à la politique, c'est en quelque sorte se réduire à un moyen et laisser en partie d'autres décider de nos fins, même si on reste libre de suivre ou pas les projets de notre société et ses valeurs et de l'universalité de la maxime on ne peut se donner pour loi de ne pas s'y intéresser car on ne peut vouloir une démission générale. Donc s'il peut y avoir un confort dans ce désintérêt, il peut être moralement condamnable. Ce désintérêt croissant est ce qui menace les démocraties selon Tocqueville avec le repli sur la vie privée, le matérialisme et l'individualisme auquel on pourrait ajouter une certaine défiance vis à vis du politique aujourd'hui. Cet individualisme aveugle aux autres pourrait même devenir le sol d'un égoïsme, de l' être moral exige plus q'un simple intérêt pour la politique, il exige une action politique!S'il ne suffit pas d'être un bon citoyen pour être moral, être moral inclut de remplir son rôle de citoyen actif et vigilant obéir en résistant, c'est tout le secret » disait Alain.Participer à la vie politique, c'est participer à la vie de la communauté, avoir le souci de l'intérêt commun, c'est ce à quoi invite en un sens la morale même si elle va au-delà. Cela peut être fait en exerçant le pouvoir politique mais aussi en participant au tissu associatif, ce que suggérait déjà Tocqueville pour renouer avec la vie un sens chaque acte moral est un acte citoyen et donc politique, même s'il va à l'encontre des lois ou au-delà des lois. corrigé sujet 2 SUJET 2 Le travail permet-il de prendre conscience de soi?Problème le travail, c'est d'abord le labeur auquel nous sommes tous soumis en tant qu'animal soumis au processus vital et aux mêmes besoins qui ne nous distinguent pas les uns des autres mais le travail, c'est aussi le fait de transformer la matière ou un donné pour produire quelque chose, faire un ouvrage, une œuvre pouvant être en accord avec nos désirs qui eux sont censés nos appartenir et définir A travers celle-ci, on peut peut-être se reconnaître. C'est en tout cas la thèse classique de Hegel dans la fameuse dialectique du maître et de l'esclave ou de Marx qui fait du travail, le propre de l'homme. Ce sujet invite donc à penser les apports du travail en d'autres termes que celui du salaire ou du gain, sur la place du travail est-ce seulement un moyen de gagner sa vie ou de la réaliser en prenant conscience de soi à travers lui? L'article indéfini le » invite aussi à s'interroger sur la réalité du travail si le travail peut être le cadre d'une prise de conscience de soi, est-ce le cas pour tout travail? L'homme prend conscience de soi en dehors du conscience de soi, c'est se savoir être une seule et même personne et un individu distinct des autres ayant une identité définie par des éléments objectifs et subjectifs. Le travail est une activité plus ou moins pénible de production directe ou indirecte d'une réponse à nos besoins. Le travail nous rappelle que nous sommes TOUS des animaux ayant des besoins PROMETHEENS inadaptés et devant transformer le donné naturel pour survivre. Le travail ne permet pas ici une prise de conscience de notre individualité, il nous renvoie plutôt à notre condition humaine, à une des limites a priori qui esquissent notre situation en tant qu'homme au milieu des autres, mortel et au travail selon Sartre. On prend plutôt conscience de soi dans une introspection rendue possible après le travail qui peut être divertissement au sens de Pascal fuite de soi et qui est une occupation de l'esprit et des mains empêchant de penser à soi. On se retrouverait après le travail et dans des activités qui nous relèveraient du loisir Antiquité le travail est une activité indigne d'un homme libreLe travail comme LABEUR nous noie dans la masse industrieuse des hommes et on ne peut, semble-t-il, se réaliser et réaliser qui on est qu'en dehors du travail comme cadre d'une œuvre et prise de conscience de travail peut être lieu de prise de conscience et de réalisation de soi, s'il y a œuvre. C'est la thèse de Hannah Arendt et de Hegel. Le travail permet de s'inscrire en tant qu'homme et individu face à soi dans le monde, si dans l'animal laborans, il y a homo faber, si le fruit du travail, l'ouvrage n'est pas immédiatement dissous dans le processus vital de consommation. Nos œuvres portent notre marque personnelle, elles sont un reflet de nous face à nous, devant nous. On s'affirme comme homme et individu face à soi et aux autres. Cette exposition de soi face aux autres permet aussi la prise de conscience de soi, via leur pourrait dire que le travail est aussi l'occasion d'une découverte de soi par expérience. On découvre qui on est en faisant, en étant confrontant à certaines difficultés ou choix. Mais pour que cette prise de conscience ait lieu - encore faut-il qu'il y ait œuvre et donc absence d'aliénation du travail cf analyse de Marx, et que la productivité n'empêche pas originalité et créativité- encore faut-il que l'individu ne soit pas noyé dans une société uniforme que peut produire le travail comme labeur, qui est selon Nietzsche la meilleure des polices » tuant toute liberté, individualité et réduisant le travailleur à un encore faut-il que le travail ne soit pas présenté comme le seul lieu de réalisation de soi, sous la forme d'un diktat social. Le travail peut être le cadre d'une prise de conscience et de réalisation de soi mais ce n'est pas le seul. La prise de conscience de soi peut commencer par la prise de conscience de cette pression sociale, de ce courant social » qui peut empêcher d'être soi. corrigé sujet 3 Bac 2013 – Série S – Sujet 3 -Texte de Bergson TSL'auteur examine la question de la définition d'un jugement vrai. Si la réponse à cette question semble satisfaisante comme adéquation de la vérité à la réalité, il n'en reste pas moins difficile à comprendre que cette adéquation n'est pas à penser comme le rapport d'une copie à son modèle. La vérité ne copie pas la réalité affirme Bergson, ce qui met en question la définition du vrai. L'auteur appuie son argumentation sur l'opposition entre le réel singulier et changeant et les jugements sur la réalité qui, à l'inverse, sont généraux et stables. C'est par un exemple tiré d'une vérité physicienne qu'il illustre sa thèse en montrant qu'une vérité scientifique n'est pas la copie de ce qui se passe en fait, dans la réalité. Si la définition traditionnelle est par là même remise en question, qu'est ce que la vérité, quel est son rapport à la réalité ?I. Qu'est-ce qu'un jugement vrai ?D'après la définition classique de la vérité, un jugement est vrai lorsqu'il s'accorde avec la réalité. En ce sens la vérité est toujours un jugement sur les choses et, par le biais du langage, c'est une concordance entre la réalité et ce que nous en disons. Or Bergson s'interroge sur cette concordance en montrant qu'il ne s'agit pas d'un rapport de la copie à la réalité. Si tel était le cas, il y aurait une adéquation approximative car la copie est un dégradé de son modèle ; la vérité serait alors une convention, un pâle reflet au sens Platonicien de ce qui est. D'où la nécessité de définir la réalité indépendamment de ce qui en est dit , de toute représentationII. L'opposition entre vérité générale et réalité particulièreLe réel est singulier, il s'agit du réel dont nous avons affaire, de la perception sensible, qui est changeant et surtout subjectif. C'est notre perception sensible qui nous permet de l'appréhender mais qu'en est-il de la représentation que nous voulons exprimer par un jugement, par le langage ? La plupart de nos affirmations sont générales car on suppose que ce dont on parle ne change pas, que l'objet de notre jugement est relativement stable. D'autre part, on suppose que nos jugements sont universels, c'est-à-dire peuvent être partagés par L'expérience montre que la vérité n'est pas une copie de la réalitéBergson illustre sa thèse par un exemple qui montre que le jugement vrai n'est pas une copie de l'expérience sensible. la chaleur dilate les corps » est une proposition générale qui utilise des notions qui ne viennent pas de la ressemblance avec la réalité sensible qu'elle pense et permet de penser. Cette proposition vaut pour tous les corps en faisant abstraction des cas particuliers et des changements qui peuvent advenir pensons au morceau de cire de Descartes. Ainsi l'affirmation selon laquelle la vérité et une copie de la réalité est contestable. Car la vérité est un discours, elle dit quelque chose de la réalité, quelque chose de stable et d'universel alors même que le réel est variable et de ce texte est qu'il nous renvoie à la condition même du discours vrai mais aussi de l'activité de penser. En effet, notre esprit ne copie pas des réalités données dans l'expérience mais il est lui-même la condition de possibilité de saisir la vérité. C'est le sens du célèbre texte de Platon l'allégorie de la caverne » qui souligne que le monde sensible le monde de la caverne en lui-même n'est pas vrai mais que c'est par la pensée que se constitue le véritable discours logos = la raison permettant la vérité. Cependant, Platon ce rapport entre le monde sensible et le monde des Idées comme une véritable imitation, une copie de la véritable réalité intelligible. Bergson insiste sur l'opposition entre le monde réel et le jugement de l'esprit en montrant toutefois qu'il y a une différence qui ne se réduit pas à la représentation. Nous parvenons à des vérités par les jugements de la raison, c'est à dire par la construction de propositions,de concepts qui ne copient pas l'expérience sensible. La raison et le langage, désignés en grec par le même mot, LOGOS sont les conditions même de notre accès à la vérité c'est-à-dire à la connaissance de la réalité. Clarté du contenu Utilité du contenu kkkkmmmm publié le 14/10/2015 Clarté du contenu Utilité du contenu Signaler Lycée Bac général Bac techno Bac s Philosophie
corrigé explication de texte bergson la pensée et le mouvant