🎄 Je Ne Me Sens Pas À Ma Place
Etbien que j’ai toujours vu ma mère tirer les cartes, nous ne parlions pas de ça. Je ne me suis donc jamais sentie connectée à quoi que ce soit avant mes 25 ans, sauf à ma Gameboy 😂. Ça ne m’intéressait pas. À tel point qu’en 2010, lorsque j’ai voulu apprendre le yoga, je cherchais un cours aussi terre-à -terre que moi.
Stationnementd'un voisin. J'ai un voisin qui stationne systématique ses voitures devant notre maison, à une distance de moins d'un mètre. Je voudrais savoir s'ils ont le droit de le faire comme ils prétendent. Je vous remercie de votre réponse.
Dans le Léon je me sens à ma place, ailleurs c’est le danger » (Ouest-France, 17 janvier 2018) : Ahmad ne doit pas être renvoyé en Italie. Signez la pétition pour qu'il obtienne l'asile dans le Finistère!
THÉÂTRE– Je ne me sens bien, au fond, que dans les lieux où je ne suis pas à ma place Espace Culturel Bernard Dague Louvres vendredi 18 mars 2022 Espace Culturel Bernard Dague 18 mars 2022 ven 19 août 2022
Envisagezde parler de ces choses de la manière la plus respectueuse possible avant le rendez-vous avec votre employeur. Demandez une rupture conventionnelle et un entretien. Demandez-la ! La moitié de ceux qui quittent leur travail ne le font pas. Or, un employeur n’a aucune raison de garder un employé démotivé.
Jene me sens pas à ma place dans cette société . Par Oussekine, le 24 juin 2010 dans Société. Commencer un nouveau sujet; Messages recommandés. Oussekine 2 Membre, 34ans Posté(e) le 24 juin 2010. Oussekine Membre 940 messages . Signaler; Partager; Baby Forumeur‚ 34ans‚ Posté(e) le 24 juin 2010. Pourquoi je suis blasé de la vie ? Suis je le seul ?
Thomas lycéen périgourdin dyspraxique : "je ne me sens pas à ma place dans la société" Jeudi 26 avril 2018 à 16:28 - Par Benjamin Fontaine , France Bleu Périgord
2: Sauts d’humeur et changement de personnalité. L’humeur d’une personne atteinte d’Alzheimer peut être très changeante. L’humeur égale peut faire place à la suspicion, l’agressivité, la panique ou tout simplement la dépression et cela, sans raison particulière. Ils peuvent se mettre très vite en colère, que ce soit avec
Jene me suis jamais sentie à ma place. Depuis toute petite je n'ai jamais sentie que j'étais bien parmi tous. J'ai rencontré bon nombre d’événements dans ma vie qui font que je n'ai plus le courage ni la force de me relever. Je me sentais déjà bien mal avant jusqu'à que ma mère décède et ça Ça a mis un point d'honneur à me tuer à petit feu
Articleréactualisé le 2 avril 2021. Cet article fait le buzz sur Ado Mode d’emploi et suscite de nombreuses réactions. Vous allez découvrir des commentaires et témoignages émouvants de parents d’ado ou d’adolescents pour lesquels, n’étant qu’une simple maman, je n’ai pas toujours su quoi répondre. Comme la plupart des parents, vous demandez à votre ado de
Nerien devoir à personne. Ce qui n’empêche pas cet itinérant de travailler. « C’est parfois compliqué. Un patron d’une boîte de transport m’a dit : “tu mets ton chien
Jeme sens seul la plupart du temps (ou tout le temps actuellement) et je ne sais pas ce que je fais avec ma vie. Donc, j'ai pris la décision à faire les choses que j'aime. Et franchement, je ne sais pas qui je suis vraiment ou ce que j'aime faire sauf qu'écouter de la musique ou lire les choses. La langue français est devenu ma
Jeme sens mal a l'aise avec les gens, je n'arrive pas a parler aux gens, même ceux de ma famille, sauf avec mes 2 amis avec eux cela ce passe bien, je ne sais pas pourquoi je me sens inférieur aux autres, je n'ai que des pensé négative, je pense que peut être je m'écarte des gens c'est la peur de devoir me justifier sur ma vie, je n'aime
Alors n’hésitez pas à découvrir « Je ne me sens bien, au fond, que dans des lieux où je ne suis pas à ma place« . La prochaine représentation aura lieu le samedi 4 avril prochain à 21h00 au Centre de Développement Culturel (CDC) de Saint Martin de Crau (Place François Mitterrand). Réservations : cliquez ICI.
Questiond’un visiteur : B onjour je voudrais avoir une réponse a une question que je me pose, tout d’abord je tiens a dire que je ne suis pas croyant, enfin je n’exclu pas la possibilité que dieu existe mais je ne sais pas trop quoi en penser. J’aimerai vous expliquer ma situation, je suis agé de 20 ans, et je suis en couple avec une fille depuis plus d’un an. Ma rencontre avec
vvywFS. J’entends de plus en plus souvent mes évoquer l’absence de légitimité. Le plus fréquemment, les arguments riment avec la notion de confiance en soi. Et, tout aussi souvent, cette légitimité » s’inscrit au plus profond de ce qu’ils ou elles ressentent d’eux ou d’elles-mêmes. Cette carence » est d’autant plus marquée chez de nombreuses femmes. Comment comprendre ce sentiment d’illégitimité ? Qu’en dit la psychologie ? Peut-on considérer qu’il y ait un rapport entre légitimité et confiance en soi ? Et, du coup, on en fait quoi ? Petit tour d’horizon de la légitimité Permettez-moi une petite disgression explicative… Lorsque l’on se penche sur le sens premier de la légitimité, il se fonde textuellement dans le droit, la justice. Sa définition se réfère au droit naturel de ce qui est juste en soi » à l’inverse du droit dit positif » le droit des lois écrites qui définit la légalité ». Si un système de préférence démocratique est légitime au sens du choix consenti et éclairé des élites, il se doit d’apposer, à son tour, des règles et des lois qui suivent des directives justes, équitables sur des bases toutes aussi éthiques et morales. On va ainsi considérer qu’une décision sera légitime selon différents critères come les circonstances, les personnes, les objectifs. Pourtant, dans notre vocabulaire commun, la notion de légitimité est surtout connotée professionnellement. On va ainsi penser qu’une personne est à sa place légitime selon un certain bagage diplômes, expériences etc.. Il y aurait un rapport de cause à effets entre ce que je possède et ce que je suis. Ces liens directs entre compétences, diplômes et autres sont les moyens de valider une place, un emploi, un rôle. Ils soulèvent régulièrement la question de l’occupation de certains postes selon des critères jugés objectifs mais qui peuvent, sous certaines autres conditions, bien subjectifs En effet, les métiers avec des titres protégés ne peuvent être occupés sans leurs obtentions c’est le cas du métier de psychologue En continuant les recherches, est sortie une autre définition de la légitimité celle des naissances dites légitimes » issues d’une union reconnue par le groupe sociale via un rite comme le mariage. Pur mélange entre nature et culture quoi de plus légitime qu’une naissance ?, elle soulève la part du social dans les parcours pourtant libres et naturels entre deux adultes consentants. Le concept de légitimité et la psychologie En approfondissant la question de la légitimité en psychologie, ressortent des réflexions assez étonnantes. Soit vient celle concernant la légitimité du psychologue en tant que ce qui en soit, a le mérite de faire grandir une science balbutiante et anciennement plutôt critiquée. Soit émerge le débat sur la force des instances, croyances et autres sur ce qui est ou non légitime. On pourrait alors en déduire que la légitimité est surtout culturelle. En effet, si je me réfère à mon groupe d’appartenance plus ou moins élargi pour me considérer ou juger quelqu’un de légitime, je serai forcément par tout ce que porte mon groupe de référence avec son lot de religion, repères et règles plus ou moins explicites. Et, tout en restant au conditionnel, nous pourrions considérer que les référents à la légitimité ont plus à voir avec la psychologie sociale et ses études des groupes qu’avec la thérapeutique… Pourtant, ce mot revient en boucle dans les séances. Et, quand on fait des recherches plus poussées encore, peu de résultats concrets, scientifiques au sens premier du terme mais des séries complètes d’interrogations entre légitimité, confiance en soi voire imposture… Mais, le terme n’est-il pas galvaudé de fait ? Après tout, comme expliqué plus haut, la légitimité a d’abord un rapport avec la loi » bon, il nous faudrait lancer un grand débat philosophique sur la légitimité même de ces lois… !. Pourtant, il s’agit bien de souffrances quand elle est évoquée. Donc, elle mérite d’être entendue et, même, traitée. Je vais donc parler d’un sentiment de légitimité. On s’attachera donc bien à la partie affective de la personne et pas seulement à une catégorisation en lien ni avec des codes ni l’espace professionnel. Petite tentative de définition du sentiment de légitimité Afin de bien distinguer la confiance, l’imposture et la légitimité, nous pourrions poser qu’avoir le sentiment d’être légitime ce serait se penser à la bonne place et en empruntant un peu à la justice dans son bon droit. Je prendrai 3 exemples directement empruntés à des expériences partagées en séances – Vous êtes à un dîner. Tous les convives vous paraissent captivants, érudits. Vous les écoutez et finissez par vous convaincre que vous n’avez rien d’aussi intéressant à dire, à apporter. Vous vous enfermez dans un silence poli mais qui vous plonge dans un absolu sentiment d’illégitimité à être parmi eux. – Vous participez à une réunion avec d’autres parents au parc pendant que vos enfants jouent un peu plus loin. Un des parents fait une remarque plutôt déguisée mais que vous pressentez parfaitement comme désobligeante sur votre enfant. Le groupe entier rit. Vous restez mais, là encore, – Lors d’une réunion, votre distribue les prochains dossiers à traiter. Vous êtes déjà et votre le sait pertinemment. de vos collègue refuse un des dossiers au prétexte qu’il ou elle n’aime pas ce genre de dossier. Vous non plus. Pourtant, c’est à vous qu’il sera donné parce que vous ne vous êtes pas Dans ces 3 situations, après analyse, beaucoup évoqueraient le manque de confiance en soi. Pourtant, le véritable point commun ici est bien dans le positionnement par rapport aux autres. Dans l’exemple du dîner, ma patiente a scanné » puis déduit les niveaux » des autres présents sans jamais interroger sa valeur mais en évaluant celles des autres. Pour la critique à peine dissimulée sur l’enfant, le rire du reste du groupe a envoyé un signal social il y avait une sorte d’accord entre les membres du groupe. Ce qui remettait en question son propre positionnement vis-à -vis du groupe en cas de désaccord de sa part. On comprendra plus tard que d’autres enjeux se jouent dans ce même groupe. Et, enfin, pour la réunion, le positionnement rapide du ou de la collègue suivi d’un je n’aime pas » rend toute forme de négociation compliquée entre postures professionnelles, reconnaissance par la hiérarchie et poser son non » face à un je n’aime pas ». Le sentiment de légitimité n’est pas toujours lié au manque de confiance en soi qui est aussi à réfléchir. Mais bien à sa difficulté à se positionner en se considérant en droit de le faire par rapport aux autres ! A la différence d’un système de lois qui décrète ce qui est ou n’est pas légitime, le sentiment de légitimité me fait me positionner comme en subordination aux différents groupes dans lesquels j’évolue. Je vais me juger et non plus analyser de façon bienveillante la situation dans laquelle je suis. C’est parmi les autres que j’évalue de façons totalement subjective si je suis ou non légitime. Aucun modèle, aucun code prédéfini mais bien un sentiment subjectif de la situation que je subis. Le sentiment de légitimité serait donc ma propre appréciation de ma place et de mon droit à la prendre. Outils et pratiques pour développer mon sentiment de légitimité C’est ici que la psychologie en termes thérapeutiques intervient Il est important pour développer ce sentiment de légitimité de repenser les places et positionnements que j’ai non seulement l’habitude de prendre mais aussi de donner à autrui. Je peux le faire via l’analyse de mon histoire. Grâce au travail sur soi-même, la meilleure compréhension de soi et surtout la meilleure appréhension de soi, je vais pouvoir prendre conscience de la valeur que je porte à mon environnement et à moi-même Ce sentiment de légitimité se construit au travers de la qualité de nos attachements, eux-mêmes en évolution. Ainsi, en me comprenant mieux, je peux activer des leviers spécifiques pour dépasser cette problématique. Les outils thérapeutiques et ceux issus de la psychologie positive sont parfaitement adaptés. Avec le ou la psychologue, cette rencontre avec moi-même, me donne, enfin, le sentiment de toute ma légitimité.
International Guerre en Ukraine Rafael Mariano Grossi On ne peut pas ajouter au drame de cette guerre un accident nucléaire » Le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique espère pouvoir se rendre très prochainement sur le site, occupé par les Russes. Read in English Article réservé aux abonnés Après avoir rencontré des responsables russes à Istanbul, le directeur général de l’Agence internationale de l’énergie atomique AIEA, Rafael Mariano Grossi, était à Paris, jeudi 25 août, pour discuter avec Emmanuel Macron de sa future visite, probable », sur le site de la centrale nucléaire de Zaporijia, en Ukraine. Une mission délicate, explique-t-il dans un entretien au Monde, alors que la sûreté de la plus grande centrale d’Europe est mise à mal par la guerre. Lire aussi Guerre en Ukraine Le personnel de la centrale de Zaporijia est épuisé et travaille dans des conditions très difficiles, ce qui augmente le risque d’erreur humaine » Vous êtes optimiste quant au fait de pouvoir aller rapidement à Zaporijia. Tous les obstacles à cette mission sont-ils levés ? Il y a des enjeux politiques, techniques et logistiques à cette visite. Au niveau politique, auparavant, tout le monde n’était pas aligné. Il y a d’abord eu des objections du côté ukrainien, puis du côté russe… Mais, depuis mon intervention au Conseil de sécurité des Nations unies, le 11 août, j’ai senti une impulsion nouvelle. Ce jour-là , les quinze membres du Conseil et l’Ukraine ont pris la parole. Et tous ont fini par se mettre d’accord, en dépit des différences politiques évidentes et des accusations mutuelles, quant à la nécessité de ce déplacement de l’agence en Ukraine. La communauté internationale a compris que le risque était trop important on ne peut pas ajouter au drame de cette guerre un accident nucléaire. Lire aussi Article réservé à nos abonnés Guerre en Ukraine la centrale nucléaire de Zaporijia frôle de nouveau la catastrophe Reste des questions de logistique. C’est un long trajet, l’Ukraine est vaste et il faut la traverser dans des conditions de sécurité qui ne sont pas idéales. Nous n’avons pas de blindés, nous devons compter sur l’appui des véhicules des Nations unies… C’est une opération où les forces militaires des deux camps doivent travailler ensemble à un moment donné, par la force des choses, nous passerons des mains ukrainiennes aux mains russes, qui contrôlent Zaporijia. Il nous faut donc des garanties de sécurité. Par ailleurs, mon intention est qu’après cette mission, des experts de l’agence puissent rester en permanence à Zaporijia, et je travaille à un accord en ce sens. A quoi cette mission peut-elle servir ? Elle vise la sécurité et la sûreté de l’installation, c’est-à -dire son fonctionnement normal et sans entrave. Nous commencerons par un état des lieux de la situation avant de réparer l’essentiel, de remettre en route les systèmes de transmission qui ont été endommagés. Nous allons également inspecter les piscines d’entreposage du combustible usé et nous attaquer à la question sensible de l’approvisionnement en électricité, qui est indispensable au refroidissement des réacteurs. C’est un problème récurrent depuis le début des opérations militaires. L’accident de [la centrale nucléaire de] Fukushima [au Japon, en 2011] a d’ailleurs eu lieu parce qu’il n’y avait plus de système de refroidissement. Il vous reste de cet article à lire. La suite est réservée aux abonnés. Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil à la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Découvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil à la fois ordinateur, téléphone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous êtes la seule personne à consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez à lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant à des moments différents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Aller au contenu As salam aleykoum wa rahmatulahi wa barakatuh ukhty Alors voila, si je poste ce message, c’est pour avoir des témoignages de sœurs ayant été dans mon cas afin de relativiser sur ma situation et pour me donner plus de courage, car étant consciente que la vie toute entière est une épreuve et qu’en temps que musulmane je dois être endurante et ne pas perdre espoir, je suis une personne très sensible et fragile malgré que j’essaie d’y remédier par tous les moyens, à commencer par me dire qu’il y a vraiment pire que veux lire la suite de son témoignage ? Inscris-toi vite ma sœur ! Ce témoignage a été vu 9314 fois.
Héros de la musique électronique et de la French Touch, c’est pour une raison tout à fait différente que nous avons rencontré Boombass. En effet, lors de son passage aux Francofolies de La Rochelle, nous avons discuté avec l’artiste de son roman, Boombass une histoire de La French Touch. L’occasion de revenir sur la création de son livre, mais aussi de parler de son futur dans la musique. LFB Eh bien du coup, bonjour Hubert ! Boombass Eh bien bonjour ! LFB La première question que je pose toujours aux gens, c’est comment ça va ? Boombass Ecoute, je vais très bien. Donc c’est plutôt cool. Petite fatigue de déménagement, mais sinon ça va très bien. LFB On est là pour parler de littérature. Boombass Ah, ben tant mieux ! LFB Et du coup, je me demandais comment était venue l’envie de ce livre que tu as sorti l’année dernière ? Boombass Eh bien… Alors, ça je ne l’ai su un peu plus tard, mais je pense que depuis que je suis môme, je suis un lecteur. Je ne suis pas un énorme lecteur, on va dire, mais j’ai toujours lu des bouquins, des livres. Et en fait, mes premiers émois, ça devait être La Bibliothèque Rose, ou Le Club des 5, c’était des trucs, bon, qui datent maintenant, mais de mon époque, et en fait je me souviens, en ayant eu ces livres, que j’ai toujours eu envie de… je me suis toujours dit que j’aimerais bien raconter des aventures. Et puis après, la musique a pris le dessus, et je n’ai jamais osé en fait me lancer. Et il y a quatre ans ou cinq ans, c’est une copine qui m’a dit un jour, comme ça Tu m’as parlé un jour de musique, c’était hyper bien, tu devrais peut-être écrire sur la musique ». Mon oncle a écrit des livres de musique et tout, je me suis dit tiens, peut-être que je pourrais parler de musique, et puis j’ai commencé à faire… J’ai vraiment écrit de la merde pendant un an, sans queue ni tête en fait , et au bout d’un moment est venue cette idée, en me disant Mais en fait, je vais raconter tout ce parcours. Il y a peut-être un truc à faire ». Tout ça, ça s’est fait sur quatre ans. Et au bout de trois ans, j’avais la matière, mais je n’avais pas de fin. Au bout d’un moment, j’ai arrêté, en me disait mais en fait, ça n’a aucun sens, là j’arrive, on est en plein, on était en train d’enregistrer Dreams, ça devient un journal de bord, etc. Et puis avec la catastrophe qui s’est passée avec la mort de Philippe, en fait tout d’un coup, étrangement… vraiment pour le coup, parce que c’était commencé bien avant, étrangement ce livre avait un sens, pour moi, pour nous et pour notre histoire musicale. J’aurais pu me passer de ça et ne pas le sortir. Mais bon, la vie a fait que c’était comme ça, et ça a donné un sens à tout ça. LFB Moi, quand j’avais écrit la chronique du livre, j’avais dit que pour moi, le titre du livre, était un peu en trompe l’oeil, parce que plus qu’une histoire de French Touch, pour moi, c’était une histoire intime de la French Touch en fait. C’était ton histoire à toi. Boombass C’est vrai . Alors, ce n’est pas moi qui ai eu l’idée. Je l’assume totalement, mais… En fait, moi je voulais que ça s’appelle Boombass au départ, et mon éditrice m’a dit Boombass, c’est quand même hyper… spé, quelque part ». Alors, elle me dit, on devrait mettre Une histoire de la French Touch ». Mais effectivement, c’est une super idée, ça aurait été bien une histoire intime ». Je ne regrette de pas… Mais c’était pour mettre une flèche. Ca m’a un peu gêné au début, et puis après, je me suis dit j’ai tellement travaillé, j’ai tellement donné, je vais lui faire confiance. Et on m’en a souvent parlé, effectivement, et à chaque fois, j’explique ça, en disant Ouais, mais c’est un peu comme un sous-titre, pour celui qui saurait pas, mais que ça pourrait intéresser ». Et ça a fait son… ça a eu cet effet. LFB Et c’est drôle, parce que ça m’a fait un peu penser au livre qui est sorti récemment, Daft. Si on le lit le titre, on se dit ça va parler de la French Touch, l’autre on se dit ça va parler de Daft. Et en fait, l’un comme l’autre, c’est un peu, une sorte de mosaïque, et des personnages secondaires en fait, qui apparaissent au fur et à mesure, mais la vraie histoire, c’est ton histoire à toi, et j’ai l’impression que quand on lit le livre, ta vie ça a été un peu une succession d’heureux accidents en fait. Boombass Ouais, c’est ce que ça m’a fait en fait. Parce que je t’avoue que je n’ai jamais… Enfin, je pense que tout le monde, on ne doit pas être nombreux, je ne vois pas qui pense à sa vie en… Personne ne va s’asseoir à un café en se disant Ah ouais, quand j’avais sept ans… » A la rigueur, tu racontes une histoire à un pote ou à une copine, précise, mais tu ne fais pas le bilan de ta vie comme ça ! rires. Et là , c’est devenu un… Attends, qu’est-ce que tu disais ? LFB Une succession d’heureux accidents. Boombass Oui, et j’ai réalisé qu’en fait, à chaque fois, je pense qu’on a peut-être tous ça, c’est-à -dire j’ai cette image où il y a des portes. On va dire deux portes. Ce n’est pas régulier, mais dans ta vie, tu as plusieurs fois un moment où tu te dis Tiens, si j’ouvrais celle-là ou celle-là ? » Et puis tu ouvres celle-là , tu suis, et après, je pense qu’on provoque quand même un petit peu ces évènements. Mais il y a quand même eu, enfin, j’ai eu la chance… Et en fait, tout à l’heure j’étais avec Didier Varrod et lui m’a dit Tu as eu des tuteurs ». Il disait que Manouchian lui avait appris la musique avec des professeurs et après avait fait son truc, et c’est vrai que… Moi, j’ai eu des tuteurs. Avec Philippe, on a eu des rencontres comme ça, qui à chaque fois ont ouvert ces portes, ou ont fait la marche de l’escalier en plus qui fait que t’avances. Et je pense que c’est le propre de beaucoup d’artistes en fait. Souvent, on ramène à nous l’œuvre etc., mais c’est quand même le fruit de rencontres avec plusieurs personnes. LFB En fait, quand on lit le livre, moi, je me suis ressenti comme un spectateur de tout ça, de ce que tu racontais. Et ce qu’il y a de marrant, c’est qu’on te voit toi vivre la musique de l’extérieur, avec la part directeur artistique, découvreur, et ensuite la vivre de l’intérieur. Boombass C’est vrai. Parce que mon but au départ, c’était d’être musicien. En fait, je rêvais d’être batteur de Michael Jackson. Mais vraiment, quoi. Mais bon, d’un Michael Jackson qui existerait quand je serais à ce moment-là . Et en fait je voulais vraiment être musicien et homme de studio. Et après, je faisais chier mon père en disant Mais je ne comprends pas, pourquoi personne m’appelle pour être producteur »… J’avais dix-sept ans. Et il me dit Ben parce que ça se passe pas comme ça, hein, faut apprendre, qu’on sache qui tu es, tu dois apprendre les bases, et… Moi, à ta place… Enfin, je pense qu’il faut que tu mettes les pieds dans un studio ». Donc j’ai commencé d’abord dans un studio, et après dans une maison de disques, ce qui est une chance incroyable. Bon, le studio, c’était directement sa vie, donc c’était plus facile, et la maison de disques, c’était grâce à un pote. Et en fait j’ai pu voir l’arrière du décor aussi professionnel, qu’il ne faut pas sous-estimer, puisque que c’est celui, quand t’es artiste, qui va t’accompagner – c’est-à -dire la maison de disques, le studio, le management etc. Tu es suivi toute ta vie par ça, donc ce n’est pas mal de connaître un petit peu la philosophie générale, quoi. LFB Et puis on revit une époque de la musique où on était dans un faste fou, avec des fêtes énormes… Boombass Ouais . C’est-à -dire que les maisons de disques dépensaient énormément d’argent à cette époque-là sur la sortie d’un disque auquel elles croyaient. Mais en gagnaient énormément aussi. C’était pour ça. LFB Et justement, question un peu bête, mais un peu drôle aussi avec toutes les fêtes et tous les excès que ça implique, ça a pas été trop difficile de se souvenir de tout ? Boombass Et ben non, figure toi. J’ai beaucoup de photos, de famille, de studio etc., donc j’ai beaucoup regardé de photos, j’avais quelques vidéos pour resituer, mais après, je me suis dit je vais faire, à risque, confiance dans ma mémoire. Et je sais qu’il y a certaines choses qui se sont pas passées comme ça. Mais que tu traduis… C’est un peu comme tes vacances avec tes potes, tu vas raconter Tu te rappelles, c’est génial, quand il y a eu ça et qu’on s’est éclatés ? », et l’autre répond Je ne sais pas, moi je me suis fait chier … Je suis content de ce que tu m’as dit, parce que j’avais envie que le lecteur soit spectateur d’une sorte d’aventure, qui a eue lieu, mais est-ce que tout vraiment s’est passé comme ça ? Moi en fait je l’ai enrobé à ma façon de mon souvenir. Par exemple, ma mère m’avait dit… A un moment dans le bouquin, je crois que je l’ai changé après, mais sur une des versions, j’avais dit que c’était mes parents qui étaient venus me voir en me disant Tu devrais arrêter l’école pour la musique », et là , je dis ça à ma mère, qui me dit Mais jamais de la vie, c’est toi qui nous a harcelés… ». Et j’avais, j’étais intimement convaincu que c’était une idée de ma mère. LFB D’où l’idée d’histoire intime, en fait, vraiment,et de presque auto-fiction à certains moments. Boombass Exactement. Auto-fiction involontaire, mais liée à ton souvenir, qui je pense amène ce petit côté… j’espère, un peu livre. Pas juste témoignage journalistique d’une époque, tu vois. LFB Oui, mais c’est ça qui est passionnant aussi, c’est ça aussi qui fait que c’est un page-turner » . Quand on rentre dans le livre, en fait, on n’a pas envie de le quitter. Boombass Ah ben c’est trop bien. C’est pour ça que ça m’a pris beaucoup de temps, je me suis dit tant qu’il fera pas cet effet-là , qu’il me fera pas cet effet-là , ce n’est pas bon. LFB Et du coup, la question se pose, c’est est-ce qu’on apprend à écrire comme on apprend la musique ? Et est-ce que tu as envisagé le livre comme on envisage une chanson, avec des drops, des moments plus calmes ? Boombass Alors, ça, oui. Il y a eu plusieurs périodes. Il y a eu une première période où… Et c’est très très proche, mais vraiment, très très proche de la musique dans une certaine direction. Et radicalement différent, parce que là tu mets des mots, et tu n’écris pas non plus une chanson, tu n’écris pas des paroles, et tu dois captiver. Là où t’es proche de la musique, c’est que tu sais que tu vas avoir, non pas un auditeur, mais un lecteur, donc c’est encore pire qu’un auditeur, parce que ce n’est pas du tout passif, la lecture. Si au bout de trois pages, tu t’ennuies, moi je le ferme le livre. LFB Pareil. Boombass Tout le monde, personne s’oblige à … Non, je vais le lire jusqu’à la fin alors que c’est chiant » ! Alors qu’un disque, tu peux… bon, tu te lèves, tu peux faire trois SMS, Oh, il est bien ce morceau ! », c’est très différent. Et oui, j’ai appris. Alors, le fait, c’est que j’ai fait comme la musique, comme j’ai quand même pas mal lu. Je ne suis pas non plus un lecteur fou, mais j’ai lu plus que la moyenne. Je me suis nourri de tout ce qui a pu me servir, comme en musique, où je me suis nourri des disques que j’ai écoutés. Mais il a fallu apprendre. Alors j’avais un BLED, j’avais tous les trucs de grammaire, parce qu’à l’école, j’étais un cancre, et à un moment, au bout de trente pages… Pendant trente pages, tu te dis Ah, ben ça va ! ». D’écrire. Puis après, tu relis cinquante pages, tu te dis Putain, le vocabulaire, la grammaire, là ça tourne en rond… » LFB Les synonymes ! Boombass Les synonymes… Tu dis 47 fois je », 37 fois ça, tu as mis de l’imparfait avec du plus-que parfait, c’est horrible. Tout ça… Donc voilà , il y a eu une année en fait de scolarité forcée rires, mais qui est géniale, qui m’a fait super tripper, et pendant laquelle j’étais dans le travail de mémoire aussi quoi. LFB C’est comme apprendre le solfège en fait quoi. Boombass C’est pareil en fait, c’est-à -dire qu’à un moment, tu te dis que c’est bizarre ton morceau, tu passes de sol mineur à un truc majeur et c’est inécoutable, mais parce qu’en fait, c’est des temps, etc. Donc il y a une grammaire musicale, et il y a une grammaire française, évidemment. Donc il y a eu, ouais, une bonne année d’apprentissage, de se remettre la tête là -dedans. Après, j’ai une copine qui m’a quand même pas mal aidé. Pour des choses de structure, ou… Parce que plus tu as de pages, et plus tu découvres que c’est bien d’avoir un œil extérieur qui te dit Mais là , on s’emmerde, là c’est bien ». Et après tu comprends, et donc voilà , c’est vrai que ça a été aussi long, mais passionnant. LFB Mais du coup, ça fait un peu… On passe de la musique à l’écriture, à du montage de cinéma, quoi. Boombass La dernière phase, c’était vraiment génial On était tous enfermés, là . C’est qu’au départ, tout le livre était à l’imparfait, plus-que-parfait… Genre un peu littéraire. Et hyper chiant. Parce que je ne suis pas Proust, ni Romain Gary, quoi. Et en fait, à un moment, j’ai regardé ce film, qui s’appelle 1917, qui est un long plan séquence. Je l’ai vu deux fois, en me disant mais c’est ça que je dois faire, en fait. Un plan séquence. J’aimerais réussir à ce que tu commences le bouquin, et en fait t’avances dans le temps… Et je me suis dit le présent, c’est génial ! LFB Et puis ça donne du rythme, en plus. Boombass J’ai tout réécrit. J’ai tout réécrit au présent, et fait ce truc de montage là , que deux copines m’avaient dit, et là , je me suis éclaté. Là , c’était le meilleur moment du bouquin, c’est de couper, de mettre, de dire Ah ouais, là c’est cool ». Et là , c’est très proche de la musique, quand t’as sept maquettes de quarante minutes, et que tu te dis Attends, là , il est où le refrain, il est où le truc ? ». C’est vraiment passionnant. LFB Et du coup, on en parlait un peu tout-à -l’heure, mais il y a eu cet évènement dramatique, type rupture, un peu. Boombass Ouais. Alors ça, c’était compliqué. LFB Est-ce que le livre t’a permis un peu de… clôturer ce chapitre de ta vie, te soigner ? Boombass Ben totalement. C’est tellement incroyable, d’avoir lancé ça, parce que j’aurais été totalement incapable d’écrire ce livre maintenant. Jamais de la vie je n’aurais pu me replonger… Si, en m’auto-centrant, mais je veux dire, l’idée, c’était de raconter ce qu’on vivait. Mais au-delà de ça, effectivement, ça m’a… je ne sais pas si c’est forcément beau comme terme, mais je pense avoir gagné du temps sur la guérison. Parce qu’une bonne partie, je m’étais déjà plongé dedans, en fait je n’ai eu qu’à pleurer, si on peut dire, pendant deux ans. Mais tout est… C’est assez incroyable. C’était écrit en fait, pour moi, et encore, bien sûr, il n’y a pas tout, mais j’avais déjà … Donc ouais, pour répondre à ta question, ça a été vraiment une guérison, une aide à la guérison, et hyper saine, puisque que c’était antécédent. Mais même si je pense qu’à quiconque ça arrive, si tu as la force de te mettre dedans, ça peut aider d’écrire. Même si tu n’as pas une vie musicale, mais on s’en fout. Même si tu ne lesors pas. C’est de mettre les mots, quoi. LFB Ouais, de verbaliser. Boombass Verbaliser, en fait, ça évite une psy, ouais. LFB Et est-ce que ça t’a aussi donné envie de retourner vers la musique ? Boombass Ah oui, ça, je ne l’ai pas perdu. C’est le premier truc que j’ai fait. C’est que je me suis retrouvé dans une situation hyper égocentrique, en me disant je suis tout-à -fait capable de le faire tout seul, je suis hyper bon. Et j’ai fait un album que je ne sortirai pas, j’ai fait plein de musique en les aboutissant, en les finissant, en allant jusqu’au bout, pour me rappeler… Un peu comme si tu perds la femme de ta vie ou si tu perds l’homme de ta vie, tout d’un coup, tu te dis Mais je sais faire à manger, je sais tenir une maison, je sais partir en vacances… Je sais faire tout ça tout seul ». LFB Et du coup, le Boombass » de la musique, ça va être Boombass », Hubert », ou ça va être quelque chose de complètement différent sur le futur ? Boombass Alors ça, c’est une bonne question. Mais je me demande… je pense qu’il faut que je reste Boombass, dans le sens où… Je ne peux pas être Cassius, ça n’a aucun sens, on était deux et réellement deux. Ce n’est pas comme si il y en avait un qui était sbire et qui pouvait tout faire tout seul et vice versa, donc ça, ça n’a aucun sens. J’ai hyper envie. On a beaucoup de belles choses, donc je pense que je préparerai un truc, je ne sais quand, pour clôturer Cassius d’une belle façon. Mais je vais rester sous le nom de Boombass, parce que par contre, ce que je sais, c’est que c’est déjà compliqué de changer… d’exister sous ce nom-là , si je rechange après, à moins d’avoir fait un disque avec 6000 tubes, mais ce n’est pas du tout le but de ce que je veux faire… Je vais rester sous le nom de Boombass. LFB Et justement, pour rester un peu sur la musique, moi j’ai adoré ton remix de Bandit Bandit. Boombass C’est vrai ? Trop cool ! Moi aussi j’adore ! LFB Ouais, je l’ai trouvé hyper… Limite cauchemardesque. Boombass Il est cauchemardesque. Effectivement, ouais. LFB Et du coup je me demandais, comment est-ce que tu vois ces nouveaux artistes qui arrivent dans la musique et qui mélangent un peu les genres, et qui s’autorisent justement à faire ce genre de choses, et comment tu choisis tes remixes ? Boombass Eh ben fait, moi je vois ça très bien. En fait… j’ai et on a fait notre carrière sur le mélange, la mixité des cultures, ma famille est mixte… Enfin tout ça, moi j’adore le mélange. Ca ne veut pas dire que c’est mieux, mais j’adore ça. Et je trouve ça super qu’aujourd’hui, justement la culture électronique se mélange au retour du grunge, qui va se mélanger à la techno à 150 de tempo. Tout se mélange. Après, tout n’est pas bien, mais je veux dire, il sortira forcément des choses importantes de toutes ces choses-là . Donc moi, là -dedans, je suis à fond. Et après, tu me demandais quoi, pardon ? LFB Comment tu choisissais tes remixes justement. Boombass Ah. Comment je choisis mes remixes, c’est assez simple. En général, je reçois une démo, j’écoute trente secondes. S’il y a une voix, je me dis si la voix est cool, et là , j’adorais la voix, je me suis dit wow, il y a un truc à faire, je l’ai pris. Et quand c’est des trucs instrus, si j’aime bien la personne, des fois je n’écoute même pas le morceau. Je dis envoie-moi les trucs, et je vois s’il y a un truc que je pioche dedans… LFB Et j’ai une dernière question est-ce que t’aurais des coups de coeur à nous partager, en musique, en films, en livres, des choses qui t’ont marqué récemment ? Boombass Ouais, en musique, là je suis en train de… Je vais prendre Spotify,. J’écoute plein plein de trucs, hyper instrumentaux. Et il y a un mec que j’adore. Enfin, je dis un mec, c’est peut-être un groupe, c’est peut-être une fille d’ailleurs. C’est Felbn. Il fait des trucs instrus hyper cools, pas hyper connus, tu vois. Ça, c’est mon coup de coeur cette semaine, tu verras, il y a des trucs… C’est très organique. Instru, mais vraiment dans le… le matin, là j’écoutais ça dans le train, c’est hyper cool. Et c’est une direction en fait, pas lui spécialement, mais cette musique instrumentale, des fois sans beat et tout, c’est vraiment la direction que je vais prendre, là . La musique pour kiffer, en fait. LFB Ouais. C’est important. Boombass J’adore le DJ, mais quand je dis que je suis trop vieux, c’est que je ne me sens plus à ma place. Non pas par ringardise, mais je veux dire, ça fait trente ans que j’en ai fait. Alors par contre, faire kiffer chez soi, j’adore l’idée. LFB Et tu te verrais revenir avec un groupe ? Boombass Ah ça… Je pense que ce sera le prochain truc. C’est que dès que j’ai la musique, je vais monter un super groupe. LFB Eh ben on a hâte. Boombass En fait un groupe de génies, et moi je voudrais faire le chef d’orchestre. Un peu comme quand Miles Davis faisait ses derniers concerts, tu sais, il faisait cinq minutes de solo, puis après il dirigeait tous les autres. Sans comparaison avec Miles Davis. LFB J’ai hâte de voir ça. Ben écoute, merci beaucoup. Boombass Merci, c’est moi. Retrouvez notre chronique du livre de Boombass par ici
je ne me sens pas à ma place